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Moyen Orient et Monde - Proche-Orient

Et pendant ce temps, Netanyahu parle encore d’« annexions »...

Les Palestiniens demandent l’aide de l’UE ; Ban Ki-moon appelle à surmonter le « profond scepticisme ».

Le président israélien Shimon Peres et le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon lors d’une conférence de presse après leur réunion au complexe présidentiel. Gali Tibbon/AFP

Le ministre palestinien des Affaires étrangères Ryad al-Maliki a demandé hier à l’Union européenne et à la communauté internationale de soutenir les négociations de paix avec Israël face aux tentatives de l’État hébreu, selon lui, de faire dérailler les discussions. « La communauté internationale, l’Union européenne peuvent proposer des mécanismes pour contrôler les déclarations et les actes de chacune des parties » afin que ces négociations soient « sérieuses et donnent des résultats », a déclaré le dirigeant palestinien après une rencontre avec son homologue bulgare Kristian Vigenin à Sofia.
Il a dit compter sur la Bulgarie, proche à la fois des Palestiniens et des Israéliens, pour faire passer son message auprès de ses partenaires européens, espérant qu’il sera « pris au sérieux ». Mais les perspectives de ces pourparlers ont été assombries après l’annonce par l’État hébreu de la construction dans l’année à venir « de milliers » de logements supplémentaires dans les colonies israéliennes de Cisjordanie, ce qui a provoqué la colère des Palestiniens.
Il n’en reste pas moins que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a justifié de plus belle la poursuite de la colonisation réaffirmant, lors d’une rencontre avec le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon qu’Israël entend annexer les quartiers de colonisation israéliens à Jérusalem-Est ainsi que les grands blocs de colonies où vit la majorité des 360 000 Israéliens installés en Cisjordanie occupée, dans le cadre de tout accord de paix avec les Palestiniens. « Il est important de comprendre qu’il ne s’agit pas de véritables questions qui doivent être discutées, car tout le monde sait, y compris l’équipe de négociateurs palestiniens, que si nous construisons quelques centaines de logements à Gilo ou Ramot (deux quartiers de colonisation de Jérusalem-Est) ou dans d’autres quartiers de Jérusalem, ainsi que dans des blocs urbains (en Cisjordanie), c’est qu’ils feront partie d’Israël dans la carte de paix finale », a déclaré M. Netanyahu. « La véritable question est de savoir comment parvenir à ce qu’un État palestinien démilitarisé reconnaisse finalement et accepte (Israël) comme le seul et unique État juif », a-t-il ajouté.

Carton rouge
La veille à Ramallah, à l’occasion d’une réunion avec le président palestinien Mahmoud Abbas, Ban Ki-moon s’était déclaré « profondément troublé » par la relance de la colonisation israélienne. « Les activités de colonisation approfondissent la méfiance du peuple palestinien à l’égard du sérieux de la partie israélienne pour parvenir à la paix. En dernier ressort, cela (la colonisation) rendra impossible la solution de deux États », avait prévenu Ban Ki-moon. Le secrétaire général de l’ONU a ainsi appelé à Jérusalem Israéliens et Palestiniens à surmonter le « profond scepticisme » ambiant et éviter toute action susceptible de porter atteinte aux négociations qui ont repris mercredi.
Par ailleurs, Israël a finalement autorisé les équipes du championnat arabe des moins de 17 ans à entrer dans les Territoires, comme il en avait été prié par l’UEFA et la FIFA, a indiqué hier un responsable jordanien. Le refus d’Israël jusqu’alors a retardé le championnat, qui devait débuter jeudi.
La fédération palestinienne avait demandé la veille à la fédération internationale de sortir le « carton rouge » contre Israël. « Après la réception d’une lettre de la Fédération palestinienne de football le 12 août, la FIFA a demandé à la Fédération de football d’Israël le 13 août ses bons offices pour cette affaire et lui a transmis une liste de 29 joueurs et officiels qui n’avaient pas reçu l’autorisation d’entrée », avait ensuite annoncé la FIFA.

(Source : AFP)
Le ministre palestinien des Affaires étrangères Ryad al-Maliki a demandé hier à l’Union européenne et à la communauté internationale de soutenir les négociations de paix avec Israël face aux tentatives de l’État hébreu, selon lui, de faire dérailler les discussions. « La communauté internationale, l’Union européenne peuvent proposer des mécanismes pour contrôler...

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