Le pape François a exprimé sa préoccupation mercredi sur le sort d'un père jésuite italien, Paolo Dall'Oglio, dont le Vatican est sans nouvelles en Syrie, lors d'une messe célébrée dans l'église du Gesu à Rome.
Après avoir évoqué la mémoire de deux jésuites qui "ont donné leur vie" dans le cadre de leur ministère, Francesco Saverio (1506-1552) et Pedro Arrupe (1907-1991) -morts tous deux dans l'exercice de leur tâche, mais qui n'ont pas été martyrs -, le pape, qui est jésuite lui-même, a ajouté qu'il pensait "à notre frère en Syrie, le père Paolo".
François célébrait une messe dans cette église jésuite en présence 270 prêtres de la compagnie de Jésus.
"Nous suivons la situation avec attention et sommes proches spirituellement du père Dall'Oglio", a déclaré à la presse le père jésuite Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège. Mais il a indiqué que "les canaux ordinaires de la nonciature et la compagnie de Jésus ne disposaient pas d'informations supplémentaires" sur son sort.
"C'est une personne courageuse, informée du risque, qui connait bien ces lieux. Nous sommes convaincus qu'il agit pour les motifs les plus élevés, qu'il sait ce qu'il fait", a-t-il ajouté.
"Nous n'avons pas de confirmation sur un rapt du père Dall'Oglio", a indiqué devant une commission du parlement italien la ministre des Affaires étrangères Emma Bonino.
Des informations contradictoires circulaient sur le sort du père Dall'Oglio, connu pour ses critiques contre le régime de Damas, des militants craignant qu'il n'ait été enlevé en Syrie par Al-Qaïda.
Le frère Jens Petzold, qui dirige la communauté Al-Khalil du père Dall'Oglio, actuellement basée dans le Kurdistan irakien en raison de la guerre en Syrie, a affirmé dans un communiqué mardi qu'il "n'y avait aucune preuve" que "le père Paolo ait été enlevé en Syrie".
"Nous savons qu'il est allé à Raqa (nord de la Syrie), dans le but de rencontrer des responsables des groupes armés présents dans la région pour discuter de questions humanitaires. Il avait dit à plusieurs personnes avant d'y aller qu'il pourrait être inaccessible pendant quelques jours. Merci pour vos prières, votre sympathie et votre soutien", a ajouté le père Petzold.
Le père Dall'Oglio, qui avait fondé en Syrie le monastère de Mar Moussa, oeuvrant pour le dialogue entre chrétiens et musulmans, avait pris des positions très fermes contre la répression armée du régime de Bachar al-Assad.
Ses positions tranchées n'ont pas toujours été vues d'un bon oeil au Vatican, car jugées imprudentes.
Critique envers des évêques syriens jugés trop pro-Assad, ce jésuite italien énergique et à la parole forte, a rencontré différents responsables arabes et occidentaux, pour faire prévaloir l'idée du soutien à l'opposition démocratique, seule manière, selon lui, d'éviter une dérive islamiste.
Après avoir évoqué la mémoire de deux jésuites qui "ont donné leur vie" dans le cadre de leur ministère, Francesco Saverio (1506-1552) et Pedro Arrupe (1907-1991) -morts tous deux dans l'exercice de leur tâche, mais qui n'ont pas été martyrs -, le pape, qui est jésuite lui-même, a ajouté qu'il pensait "à notre frère en Syrie, le père Paolo".
François célébrait une messe dans cette église jésuite en présence 270 prêtres de la compagnie de Jésus.
"Nous suivons la situation avec attention et sommes proches spirituellement du père Dall'Oglio", a déclaré à la presse le père jésuite Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège. Mais il a indiqué que "les canaux ordinaires de la nonciature et la compagnie de Jésus ne disposaient pas d'informations supplémentaires" sur son sort.
"C'est une personne courageuse, informée du risque, qui connait bien ces lieux. Nous sommes convaincus qu'il agit pour les motifs les plus élevés, qu'il sait ce qu'il fait", a-t-il ajouté.
"Nous n'avons pas de confirmation sur un rapt du père Dall'Oglio", a indiqué devant une commission du parlement italien la ministre des Affaires étrangères Emma Bonino.
Des informations contradictoires circulaient sur le sort du père Dall'Oglio, connu pour ses critiques contre le régime de Damas, des militants craignant qu'il n'ait été enlevé en Syrie par Al-Qaïda.
Le frère Jens Petzold, qui dirige la communauté Al-Khalil du père Dall'Oglio, actuellement basée dans le Kurdistan irakien en raison de la guerre en Syrie, a affirmé dans un communiqué mardi qu'il "n'y avait aucune preuve" que "le père Paolo ait été enlevé en Syrie".
"Nous savons qu'il est allé à Raqa (nord de la Syrie), dans le but de rencontrer des responsables des groupes armés présents dans la région pour discuter de questions humanitaires. Il avait dit à plusieurs personnes avant d'y aller qu'il pourrait être inaccessible pendant quelques jours. Merci pour vos prières, votre sympathie et votre soutien", a ajouté le père Petzold.
Le père Dall'Oglio, qui avait fondé en Syrie le monastère de Mar Moussa, oeuvrant pour le dialogue entre chrétiens et musulmans, avait pris des positions très fermes contre la répression armée du régime de Bachar al-Assad.
Ses positions tranchées n'ont pas toujours été vues d'un bon oeil au Vatican, car jugées imprudentes.
Critique envers des évêques syriens jugés trop pro-Assad, ce jésuite italien énergique et à la parole forte, a rencontré différents responsables arabes et occidentaux, pour faire prévaloir l'idée du soutien à l'opposition démocratique, seule manière, selon lui, d'éviter une dérive islamiste.
Le pape François a exprimé sa préoccupation mercredi sur le sort d'un père jésuite italien, Paolo Dall'Oglio, dont le Vatican est sans nouvelles en Syrie, lors d'une messe célébrée dans l'église du Gesu à Rome. Après avoir évoqué la mémoire de deux jésuites qui "ont donné leur vie" dans le cadre de leur ministère, Francesco Saverio (1506-1552) et Pedro Arrupe (1907-1991) -morts...
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