Sept membres d'une même famille, dont quatre enfants, qui avaient fui un quartier de Homs (centre) tombé lundi aux mains de l'armée, ont été tués dans un bombardement sur un village voisin, rapporte une ONG mardi.
La famille, comprenant un couple, la soeur de l'épouse et quatre enfants, a péri dans un bombardement ayant visé le village de Teirmaalé, dans la province de Homs, dans la nuit de lundi à mardi, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Il s'agissait de déplacés de Khaldiyé, le quartier rebelle tombé lundi aux mains de l'armée syrienne après un mois de violents bombardements et combats. Les civils avaient fui le secteur il y a plusieurs semaines et s'étaient réfugiés dans les localités et villages de la province de Homs.
Lundi, les médias officiels avaient annoncé en journée la capture de Khaldiyé, montrant des images de terribles destructions et un secteur fantôme.
L'OSDH n'a confirmé la prise du quartier que tard dans la nuit, affirmant que de violents combats se sont poursuivis jusqu'en soirée dans un petit carré où s'étaient retranchés les rebelles.
Homs est la troisième ville de Syrie et un des symboles de la révolte. Lundi, 11 civils dont un enfants avaient été tués par une roquette qui s'est abattue à Dablane, quartier tenu par le régime.
La prise de Khaldiyé est le deuxième succès militaire pour le régime en moins de deux mois: le 5 juin, l'armée avait pris Qousseir (centre-ouest), ville de la province de Homs tenue par les rebelles pendant un an.
Sur un autre front, cinq fillettes et deux femmes ont été tuées dans un raid aérien dans la localité rebelle d'Anadane, dans la province d'Alep (nord), selon l'OSDH.
Avançant le même bilan, les militants de la Commission générale de la révolution syrienne ont indiqué que "l'armée de l'air du régime a commis un massacre en lançant des barils d'explosifs sur la mosquée de Hamza ben Abdel Mouttaleb au moment où des dizaines de femmes et d'enfants y suivaient des cours religieux".
Face à la progression du régime dans le centre du pays, les insurgés avancent dans le Nord et le Sud mais doivent faire face à la puissance de feu aérienne du régime.
Ailleurs, un leader kurde, Issa Hasso, a été assassiné dans un attentat à la voiture piégée mardi matin à Qamichli, une des principales villes de la province à majorité kurde de Hassaka (nord-est).
M. Hasso était un membre influent du PYD (Parti de l'union démocratique), principal parti kurde de Syrie et considéré comme la branche syrienne des rebelles kurdes de Turquie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), bête noire d'Ankara.
"Il n'est pas clair s'il a été assassiné par le régime, par des islamistes ou par des renseignements étrangers", indique à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
De violents combats opposent depuis deux semaines des jihadistes aux Kurdes du PYD notamment dans la province de Hassaka, ces derniers rejetant l'influence des combattants radicaux sur leur territoire.
Près de l'aéroport international de Damas, des rebelles islamistes ont abattu lundi soir un hélicoptère grâce à un missile anti-aérien "sophistiqué", selon l'OSDH qui s'appuie sur un large réseau de militants et sources médicales en Syrie.
La rébellion syrienne avait affirmé avoir reçu récemment des armes anti-aériennes de "pays amis et frères".
Et dans la banlieue de Damas, 10 rebelles ont péri à Moadamiyat al-Cham dans des combats avec l'armée qui tente de les déloger de ce secteur.
La famille, comprenant un couple, la soeur de l'épouse et quatre enfants, a péri dans un bombardement ayant visé le village de Teirmaalé, dans la province de Homs, dans la nuit de lundi à mardi, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Il s'agissait de déplacés de Khaldiyé, le quartier rebelle tombé lundi aux mains de l'armée syrienne après un mois de violents bombardements et combats. Les civils avaient fui le secteur il y a plusieurs semaines et s'étaient réfugiés dans les localités et villages de la province de Homs.
Lundi, les médias officiels avaient annoncé en journée la capture de Khaldiyé, montrant des images de terribles destructions et un secteur fantôme.
L'OSDH n'a confirmé la prise du quartier que tard dans la nuit, affirmant que de violents combats se sont poursuivis jusqu'en soirée dans un petit carré où s'étaient retranchés les rebelles.
Homs est la troisième ville de Syrie et un des symboles de la révolte. Lundi, 11 civils dont un enfants avaient été tués par une roquette qui s'est abattue à Dablane, quartier tenu par le régime.
La prise de Khaldiyé est le deuxième succès militaire pour le régime en moins de deux mois: le 5 juin, l'armée avait pris Qousseir (centre-ouest), ville de la province de Homs tenue par les rebelles pendant un an.
Sur un autre front, cinq fillettes et deux femmes ont été tuées dans un raid aérien dans la localité rebelle d'Anadane, dans la province d'Alep (nord), selon l'OSDH.
Avançant le même bilan, les militants de la Commission générale de la révolution syrienne ont indiqué que "l'armée de l'air du régime a commis un massacre en lançant des barils d'explosifs sur la mosquée de Hamza ben Abdel Mouttaleb au moment où des dizaines de femmes et d'enfants y suivaient des cours religieux".
Face à la progression du régime dans le centre du pays, les insurgés avancent dans le Nord et le Sud mais doivent faire face à la puissance de feu aérienne du régime.
Ailleurs, un leader kurde, Issa Hasso, a été assassiné dans un attentat à la voiture piégée mardi matin à Qamichli, une des principales villes de la province à majorité kurde de Hassaka (nord-est).
M. Hasso était un membre influent du PYD (Parti de l'union démocratique), principal parti kurde de Syrie et considéré comme la branche syrienne des rebelles kurdes de Turquie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), bête noire d'Ankara.
"Il n'est pas clair s'il a été assassiné par le régime, par des islamistes ou par des renseignements étrangers", indique à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
De violents combats opposent depuis deux semaines des jihadistes aux Kurdes du PYD notamment dans la province de Hassaka, ces derniers rejetant l'influence des combattants radicaux sur leur territoire.
Près de l'aéroport international de Damas, des rebelles islamistes ont abattu lundi soir un hélicoptère grâce à un missile anti-aérien "sophistiqué", selon l'OSDH qui s'appuie sur un large réseau de militants et sources médicales en Syrie.
La rébellion syrienne avait affirmé avoir reçu récemment des armes anti-aériennes de "pays amis et frères".
Et dans la banlieue de Damas, 10 rebelles ont péri à Moadamiyat al-Cham dans des combats avec l'armée qui tente de les déloger de ce secteur.
Sept membres d'une même famille, dont quatre enfants, qui avaient fui un quartier de Homs (centre) tombé lundi aux mains de l'armée, ont été tués dans un bombardement sur un village voisin, rapporte une ONG mardi.La famille, comprenant un couple, la soeur de l'épouse et quatre enfants, a péri dans un bombardement ayant visé le village de Teirmaalé, dans la province de Homs, dans la nuit...
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