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Liban - L’éclairage

Malgré le profond malaise aouniste, l’agenda du 8 Mars perdure et paralyse...

L’appui du Hezbollah et d’Amal au report de la mise à la retraite du commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, et du chef d’état-major, le général Walid Salmane, a fortement troublé les relations de ces deux partis avec le Courant patriotique libre. Même la rencontre entre le chef du CPL, le député Michel Aoun, et le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, en banlieue sud il y a deux semaines n’a pas suffi à réparer les failles de cette relation. En effet, le général Aoun n’a pas réussi à convaincre Hassan Nasrallah de la nécessité d’appuyer la tenue d’un Conseil des ministres extraordinaire pour la nomination d’un nouveau chef de l’armée. Rappelons que la prorogation du mandat du général Kahwagi ne saurait s’effectuer au seul motif d’éviter le vide institutionnel et nécessiterait une réunion exceptionnelle du gouvernement d’expédition des affaires courantes, selon l’avis du comité de consultation affilié au ministère de la Justice.
Au refus de la nomination d’un nouveau chef militaire s’est ajouté l’échec de la solution intermédiaire qui avait été proposée, celle de « nommer un remplaçant » au général Kahwagi, une proposition refusée par le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati. Le mécontentement aouniste n’en a été qu’accentué devant les obstacles intangibles à la nomination d’un nouveau commandant en chef de l’armée. Les cadres et députés aounistes s’interrogent sur les motifs et les raisons implicites de la position du Hezbollah et d’Amal. Les milieux aounistes ne trouvent d’autre explication à cette position que l’existence d’un « mystère » qui ne manquera pas d’être élucidé plus tard.
Mais les cadres aounistes vont plus loin que cela. Un député du CPL révèle en effet que le courant évalue actuellement ses relations avec ses alliés au sein du 8 Mars, dont il dresse un bilan jusque-là peu satisfaisant, tant les faveurs aounistes n’ont eu pour échos que des déceptions et des contrariétés de la part des alliés, aux niveaux politique, administratif et économique. La dernière déception serait celle de « la mise en scène » de la nouvelle loi électorale et l’autoprorogation du mandat de la Chambre de 17 mois, sous prétexte que « la situation sécuritaire ne permet pas la tenue des élections », sans compter enfin l’absence de coopération avec le ministre de l’Énergie et de l’Eau (le refus d’accélérer le vote de deux décrets visant à entamer les forages pétroliers). La question de la prorogation des mandats des chefs militaires serait donc le point culminant des tensions déjà existantes et d’un malaise aouniste grandissant.
« Nous avons abandonné nos amitiés et nos alliances, surtout dans la rue chrétienne, pour nous placer aux côtés de nos alliés actuels, mais cette alliance nous a valu des relations tendues, des attaques injustifiées de la part de ces mêmes alliés, qui ont fini par nous isoler », signalent les milieux aounistes, qui soulignent la nécessité d’un réexamen de leurs relations avec les pôles du 8 Mars.
Ce malaise ressurgit en outre sur la formation du prochain cabinet. Les milieux aounistes indiquent que le général Aoun pourrait exprimer des positions claires sur ce point : il s’attache à une participation proportionnelle au poids parlementaire ; il demeure opposé à un gouvernement neutre, apolitique et non partisan, et refuse tout autant la rotation des portefeuilles. Il prévoit en outre de prendre en charge directement les concertations à cette fin avec le Premier ministre désigné Tammam Salam, indépendamment de ses alliés au sein du 8 Mars. Cette décision de faire cavalier seul surviendrait après les récentes déclarations du président de la Chambre Nabih Berry sur « la fin de l’alliance du 8 Mars, et donc l’inexistence d’un tiers de blocage », et après l’affermissement de la position du Hezbollah, qui appelle à nommer des ministres issus de la branche militaire du Hezbollah, en réaction à la décision de l’Union européenne de placer cette branche du parti sur sa liste noire.
Ces informations devraient-elles conduire à affirmer la fin effective de l’alliance du 8 Mars ?
Il faut relever d’abord que les milieux aounistes, d’une manière presque paradoxale, veillent à ménager leur « alliance stratégique avec la résistance », qui reste « préservée, précisément avec le Hezbollah. Nous ne revenons pas sur cette relation ni ne comptons l’amender ».
En réalité, et malgré les fissures du 8 Mars, ce camp continue d’œuvrer dans une même tranchée et selon un agenda régional que rien ne peut changer, à moins d’un développement externe susceptible de changer la donne, comme l’indique une source autorisée.
D’ailleurs, un ancien ministre ne cache pas son scepticisme quant à la formation du prochain gouvernement, à cause justement de l’attachement du 8 Mars à ses positions, à savoir son refus de la formule d’un cabinet neutre et apolitique, telle que préconisée par le 14 Mars. Un député du 14 Mars relève sur ce point que le 8 Mars a prouvé qu’il n’est pas digne de confiance, surtout qu’il ne respecte pas ses engagements écrits. Les exemples de la déclaration de Baabda et de la politique de distanciation sont révélateurs.
Qu’est-ce qui empêcherait d’ailleurs les forces du 8 Mars d’approuver un cabinet neutre si ce n’est l’existence d’un agenda externe ? se demande un ancien ministre. Rien ne justifie en vérité le refus de la formule d’un cabinet excluant le 14 Mars et le 8 Mars si ce n’est la volonté de maintenir la mainmise sur le pouvoir. C’est que, en posant la condition du tiers de blocage, c’est le triptyque armée-peuple-résistance qui est maintenu, sans que ne soit effleuré l’accord de Taëf.
L’appui du Hezbollah et d’Amal au report de la mise à la retraite du commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, et du chef d’état-major, le général Walid Salmane, a fortement troublé les relations de ces deux partis avec le Courant patriotique libre. Même la rencontre entre le chef du CPL, le député Michel Aoun, et le secrétaire général du Hezbollah,...

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DÉDAIGNÉS en tant qu'alliés, les bossfàRiens Aigris sont descendus au rang de satellites des Noircis auxquels ils ne peuvent arracher de concessions ; et soutiennent leur domination chaque fois que celle-ci est mise en question par les Cédraies. Ces factionnaires-là se retrouvent dans un état Subalterne devant leurs sé(yy)ides enturbannés! Avant 08 en Mai, les bigaradiers n'osaient réagir que sous Masque du Pseudo-parlementarisme laïcisé. La victoire de ce Mai fit saluer par tous ces Moyens le fakkîhhh du walïï comme leur sauveur agrée. Lorsqu’une Chèvre renifle qu’elle ne sert à rien et tente de prendre son indépendance, "l’État de Siège" du fakkîh ne lui permet de sortir ses Cornes que timidement à cette petite Chèvre-là froussarde, couarde, poltronne et trouillarde… Les "Laïcos-chréti(e)ns" se regroupent par leurs "exégètes et capacités", leurs députés, militaires, avocats, banquiers, médecins-dentistes-garagistes, Boutiquiers et Épiciers autour d'une Télé orangée. La "Coterie" de cette Amèèère télé, c'est le Pédigrée de leur "république" Simili-laïque Post-tâëf. A sa tête, "normal?", son Caporal himself... Son directeur des programmes, le Beauf boutronnais, est propulsé président-Permanent à l’eau, le téléphone et l’électricité ! Dans ses "Bulletins", en Titres, elle ne fait les honneurs qu’à sa "propre?" république "humble, honnête, Changementale et Réformée!"…. Yâ wâïyléhhh !

Antoine-Serge KARAMAOUN

08 h 43, le 30 juillet 2013

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  • DÉDAIGNÉS en tant qu'alliés, les bossfàRiens Aigris sont descendus au rang de satellites des Noircis auxquels ils ne peuvent arracher de concessions ; et soutiennent leur domination chaque fois que celle-ci est mise en question par les Cédraies. Ces factionnaires-là se retrouvent dans un état Subalterne devant leurs sé(yy)ides enturbannés! Avant 08 en Mai, les bigaradiers n'osaient réagir que sous Masque du Pseudo-parlementarisme laïcisé. La victoire de ce Mai fit saluer par tous ces Moyens le fakkîhhh du walïï comme leur sauveur agrée. Lorsqu’une Chèvre renifle qu’elle ne sert à rien et tente de prendre son indépendance, "l’État de Siège" du fakkîh ne lui permet de sortir ses Cornes que timidement à cette petite Chèvre-là froussarde, couarde, poltronne et trouillarde… Les "Laïcos-chréti(e)ns" se regroupent par leurs "exégètes et capacités", leurs députés, militaires, avocats, banquiers, médecins-dentistes-garagistes, Boutiquiers et Épiciers autour d'une Télé orangée. La "Coterie" de cette Amèèère télé, c'est le Pédigrée de leur "république" Simili-laïque Post-tâëf. A sa tête, "normal?", son Caporal himself... Son directeur des programmes, le Beauf boutronnais, est propulsé président-Permanent à l’eau, le téléphone et l’électricité ! Dans ses "Bulletins", en Titres, elle ne fait les honneurs qu’à sa "propre?" république "humble, honnête, Changementale et Réformée!"…. Yâ wâïyléhhh !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    08 h 43, le 30 juillet 2013

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