Rechercher
Rechercher

Liban

Le décret de prorogation du mandat de Kahwagi serait prêt

Il se confirme de diverses sources toutes concordantes que les hautes sphères du pouvoir ont mis la dernière main à la solution légale élaborée afin d’empêcher tout vide au niveau du commandement de l’armée. Le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, et le chef d’état-major, le général Walid Selmane, doivent faire valoir sous peu leurs droits à la retraite, rappelle-t-on (le premier en septembre prochain et le second au début du mois d’août).
Un projet de loi repoussant d’un an l’âge de la retraite des hauts responsables sécuritaires a été récemment transmis à la Chambre et inscrit à l’ordre du jour de la séance plénière du Parlement convoquée par le chef du législatif, Nabih Berry. Les blocs parlementaires du 14 Mars refusent toutefois d’assister à la séance plénière (qui a déjà été reportée deux fois, faute de quorum), arguant du fait que l’Assemblée ne peut légiférer à l’ombre d’un gouvernement démissionnaire, sauf pour des questions d’extrême urgence. Or M. Berry a inscrit à l’ordre du jour de la séance parlementaire un large éventail de projets et de propositions de loi, ce que le 14 Mars conteste.
Face à ce blocage parlementaire et afin d’éviter un vide au sein du commandement de l’armée, les services du palais de Baabda ont préparé un décret reportant la mise à la retraite du commandant et du chef d’état-major, sur base de l’article 55 de la loi de défense qui prévoit un tel report lorsque les circonstances l’exigent. Le général Kahwagi serait ainsi reconduit dans ses fonctions jusqu’à la désignation d’un nouveau chef de l’armée et le mandat du général Selmane serait prorogé pour une période de six mois, renouvelable sur proposition du commandant de l’armée.
Le décret en question serait fin prêt et selon le site d’informations nowlebanon, il aurait même été signé par le président Michel Sleiman et par le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati, mais il ne serait promulgué, avant la fête de l’armée, le 1er août, que si la nouvelle séance plénière du Parlement, convoquée pour lundi prochain, ne se tient pas faute de quorum.
Il se confirme de diverses sources toutes concordantes que les hautes sphères du pouvoir ont mis la dernière main à la solution légale élaborée afin d’empêcher tout vide au niveau du commandement de l’armée. Le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, et le chef d’état-major, le général Walid Selmane, doivent faire valoir sous peu leurs droits à la...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut