« Ce sera, poursuit-il, un réseau solide de recherche, et une plateforme régionale de réhabilitation des milieux dégradés. Mais en prévision de tout cela, nous devons transférer la technologie et renforcer les institutions dans ces pays. Il ne s’agira donc pas de créer une nouvelle institution, une telle plateforme peut fonctionner à partir d’un simple site Internet. Nous travaillerons dans les universités et dans les centres de recherche auxquels nous transférerons la technologie à partir de l’Espagne. Il sera ainsi plus facile et plus rapide d’appliquer toute notre expérience espagnole de dizaines d’années au Liban parce que nous partageons les mêmes écosystèmes, les mêmes espèces, les mêmes conditions climatiques... »
L’expert note que les problèmes de désertification, de déforestation, les défis de la gestion des ressources hydrauliques, la perte de biodiversité, et, surtout, l’impact du changement climatique sont les mêmes au Nord comme au Sud. « Il nous faut connaître le potentiel des espèces afin de les utiliser dans le reboisement, d’être en mesure de prévoir où les ressources hydrauliques seront le mieux stockées à l’avenir », souligne-t-il.