Même si le pape dit s’inscrire dans son sillage, c’est une nouveauté par rapport à son prédécesseur Benoît XVI qui s’était surtout concentré sur un assainissement interne de l’Église et des diocèses via un limogeage des évêques et prêtres impliqués, tout en encourageant la coopération avec les autorités judiciaires civiles. En avril dernier, le pape François avait demandé d’agir « avec détermination » contre les sévices sexuels commis par des membres du clergé. C’était la première fois que le pape argentin s’exprimait publiquement et directement sur ces sévices subis pendant des décennies par des dizaines de milliers d’enfants.
Les nouvelles normes qui entreront en vigueur le 1er septembre s’appliquent à tous les membres de la curie (le gouvernement central) ainsi qu’à l’ensemble du personnel diplomatique (les nonces et leurs employés) et tous les salariés d’organismes et institutions liés au Saint-Siège (y compris les congrégations, les établissements hospitaliers, etc.) qu’ils se trouvent ou non sur le territoire du Vatican. La refonte du système pénal ne s’arrête pas aux abus pédophiles, le pape François introduit aussi la possibilité pour le Saint-Siège de juger les « atteintes à sa sécurité, à ses intérêts fondamentaux et à son patrimoine ».
(Source : AFP)
Le pape François a décidé une vaste réforme du code pénal du Vatican, qui durcit les sanctions pour tout acte de pédophilie et renforce la répression de cas de corruption ou de blanchiment d’argent, comme ceux qui ont récemment secoué le IOR, la banque du Vatican. Le « motu proprio », décret signé par le pape, vise à « ajuster aux paramètres internationaux » le système...
commentaires (4)
Si le Pape serre le vice ..alors, ca sera pire ...car le naturel va revenir au galop....!
M.V.
12 h 52, le 12 juillet 2013