Irak : au moins sept morts dans une série d'attaques

Au moins sept personnes ont été tuées jeudi dans une série d'attaques en Irak, dont celle par un groupe armé, comprenant au moins deux kamikazes, contre un commissariat, a-t-on appris auprès des autorités et de sources médicales.

A 20 kilomètres de Ramadi, dans l'ouest de l'Irak, deux policiers ont été tués et six blessés dans l'attaque de leur commissariat.

Des militants ont ouvert le feu sur les policiers en faction devant le bâtiment avant que l'un d'entre eux pénétre à l'intérieur et déclenche une bombe qu'il portait sur lui, a relaté le colonel de police Wissam Zaaili.

Un militant a été abattu dans un échange de coups de feu, et un second kamikaze, au volant d'une voiture piégée, a blessé quatre autres policiers.

Dans un autre incident à Mossoul, dans le nord du pays, un soldat a été abattu devant son domicile, tandis qu'un policier était tué et un autre blessé par l'explosion d'un engin piégé.

Un homme a également été abattu au sud de Mossoul, et un près de Bagdad, selon la police et des sources médicales.

Dans la ville de Touz Khourmatou, au nord de l'Irak, l'explosion d'une voiture piégée a fait 32 blessés et deux autres voitures piégées ont fait 14 blessés à Kirkouk, également dans le nord du pays.

Mercredi soir, un kamikaze avait fait sauter sa voiture piégée au passage d'un convoi des forces de sécurité sur une autoroute de la province de Anbar dans l'ouest de l'Irak, tuant deux policiers et en blessant deux autres.

Par ailleurs, trois femmes ont été abattues de balles dans la tête dans une maison à Bagdad mercredi soir, selon un responsable du ministère de l'Intérieur et un colonel de la police.

Selon le colonel, il s'agissait de prostituées.

Sept femmes et cinq hommes avaient été abattus fin mai dans une maison close de Bagdad.

Plus de 200 personnes ont été tuées, et plus de 450 blesssées, dans des actes de violence depuis le début du mois, selon un bilan établi par l'AFP.