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Liban

Bahia Hariri à Tripoli : « Nous combattrons devant les tribunaux toute humiliation supervisée par l’État »

Une vue de la table de la députée de Saïda, venue appeler à la paix civile en lançant la campagne « Halte à la peur » à partir de Tripoli. Photo ANI

La députée Bahia Hariri a lancé samedi à Tripoli la campagne civile « Halte à la peur », devant un parterre de notables de la ville du Nord. Étaient présents à la cérémonie les députés Samir Jisr, Mohammad Kabbara, Mouïne Merhebi, Kassem Abdel Aziz, Badr Wannous, l’épouse du député Ahmad Fatfat, Roula Fatfat, et le représentant du député Robert Fadel, Saadedine Fakhoury ; le coordinateur du Futur à Tripoli, l’ancien député Moustapha Allouche; l’ancien directeur des Forces de sécurité intérieure, le général Achraf Rifi, et son épouse, la juge Salima Adib.
« Je suis venue chez vous pour vous faire part de mes appréhensions, vous qui êtes les partisans de la souveraineté et de l’indépendance », a déclaré la députée Hariri à l’ouverture de son discours. « Je porte avec moi la peur des habitants de Saïda et de ses environs, dont la quiétude et la liberté ont été bafouées à cause de l’absence d’un État juste et puissant. » « Désormais, nous porterons plainte devant la justice à chaque fois qu’un citoyen est humilié dans sa patrie sous la supervision de l’État », a-t-elle déclaré, appelant tous les avocats du pays à former des réseaux juridiques pour « la défense des droits du citoyen violés par l’État ».

 « Lorsqu’un bon citoyen craint l’armée... »
« Toute violation de la sécurité du citoyen est le signe d’un État déchu », a-t-elle rappelé, soulignant que « la subordination de l’État à des directives et à une autorité en fait un État injuste, un État d’occupation, faisant payer au citoyen le prix d’une sécurité qu’il ne reçoit pas ».
La députée de Saïda a salué avec la même gravité « nos fils et frères qui se sont présentés de plein gré pour servir la plus haute mission nationale, à travers les institutions militaires et sécuritaires ».
« C’est parce que cette mission est noble que nous n’avons épargné aucun effort pour renforcer les institutions sécuritaires. Mais lorsqu’il arrive qu’un bon citoyen prend peur à la vue d’un uniforme militaire, cette mission nationale supérieure que portent nos officiers et nos soldats tombe et s’effrite », a-t-elle précisé.
Revenant dans ce cadre sur les combats de Abra entre l’armée et les partisans islamistes d’Ahmad el-Assir, elle a rappelé « les multiples aspects des difficultés vécues à Saïda », entre les vies perdues et les dégâts essuyés. « Nous ne renoncerons ni à notre droit de savoir ce qui s’est réellement passé ni à la liberté d’opinion et de culte dans les limites de la loi et des institutions ».
« J’ai failli à mes devoirs envers Tripoli au cours des deux précédentes années, pendant lesquelles j’observais la ville livrée à l’instabilité pour la marginaliser et l’éloigner socialement et politiquement de l’État (...). J’ai failli à mes devoirs parce que j’avais l’illusion du pouvoir, celui de l’État et de ses institutions. » Se désolant de termes devenus habituels, « comme les lignes de démarcation ou encore la sécurité à l’amiable », Bahia Hariri a poursuivi : « Nous ne permettrons plus à l’État, qui a renoncé à son rôle en 1975, de délaisser à nouveau ses responsabilités envers le citoyen libanais. » Saluant les initiatives civiles pour la paix à Tripoli, « un mouvement exceptionnel », Bahia Hariri a appelé tous les Libanais, « un à un, citoyen par citoyen, à crier halte à la guerre ». « Tout ce qui cause la peur et l’inquiétude constitue une atteinte à l’État et à la société », a-t-elle encore rappelé, déclarant le 1er septembre (par référence au 1er septembre 1920 – Déclaration du Grand Liban) « date de la déclaration du grand citoyen ».
La députée Bahia Hariri a lancé samedi à Tripoli la campagne civile « Halte à la peur », devant un parterre de notables de la ville du Nord. Étaient présents à la cérémonie les députés Samir Jisr, Mohammad Kabbara, Mouïne Merhebi, Kassem Abdel Aziz, Badr Wannous, l’épouse du député Ahmad Fatfat, Roula Fatfat, et le représentant du député Robert Fadel, Saadedine Fakhoury ;...

commentaires (2)

De toute façon il faudra un super avocat pour défendre le moineau qui a proféré des menaces de morts en direct sur l'OTV ... au fait il se cache où ?? pouvez vous juridiquement nous le livrer avec son mentor le WAZWAZ...

Jaber Kamel

13 h 44, le 08 juillet 2013

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Commentaires (2)

  • De toute façon il faudra un super avocat pour défendre le moineau qui a proféré des menaces de morts en direct sur l'OTV ... au fait il se cache où ?? pouvez vous juridiquement nous le livrer avec son mentor le WAZWAZ...

    Jaber Kamel

    13 h 44, le 08 juillet 2013

  • et les armes des salafistes ? les menaces de morts des salafistes ? et l'autre chanteur qui se vante d'avoir tuer 2 soldats ? ce n'est pas le courant du futur, c'est le courant sunnite ! leur intérêt c'est les sunnites, et rien d'autres !

    Talaat Dominique

    13 h 11, le 08 juillet 2013

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