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Dernières Infos - Dans la presse

Un nouveau gouvernement contribuerait à apaiser les relations Liban-Golfe

Dans les colonnes d'al-Hayat, le journaliste Walid Choukeir revient, jeudi, sur la question de la formation d'un nouveau gouvernement libanais et la nécessité qu'il soit formé rapidement.

 

La formation d'un gouvernement est urgente en raison de la situation politique, sécuritaire et économique actuelle, souligne le journaliste citant des sources proches du Premier ministre désigné Tammam Salam. Selon lui, une prolongation de l'attente va "accroître les tensions dans le pays, tout en affaiblissement la position de la communauté sunnite dans l'appareil étatique libanais". Le chef du gouvernement démissionnaire Nagib Mikati ne peut pas prendre de décisions ou d'initiatives tandis que Tammam Salam n'a pas encore les prérogatives pour le faire, rappelle le journaliste.

 

La formation rapide d'un nouveau cabinet s'avère nécessaire pour trois raisons principales, selon M. Choukeir. La première réside dans le rééquilibrage entre les pouvoirs législatif et exécutif au sein de l'Etat. La prorogation du mandat du parlement prenant effet vendredi, le pouvoir législatif sera muni d'une couverture légale face à la paralysie complète du pouvoir exécutif.

 

Deuxièmement, la formation d'un cabinet pourrait contribuer à assouplir la position ferme des pays du Golfe envers le Liban, surtout après l'implication du Hezbollah dans le conflit syrien aux cotés du régime Assad. L'économie libanaise a subi de plein fouet la recommandation des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), à leurs ressortissants de ne plus se rendre au Liban. En outre, certains pays du CCG menacent d'expulser ou commencent à le faire, des Libanais membres, alliés, ou en relation avec le Hezbollah. Toutefois, ces pays pourrait revoir leur position "si un nouveau gouvernement est formé", poursuit le journaliste citant des sources du Golfe. Les pays membres du CCG pourraient "faciliter le retour de leurs ressortissants au Liban pendant le mois du ramadan", ajoutent les sources,qui précisent que les mesures d'expulsions de Libanais pourraient également être revues.

 

Le troisième motif pour une formation rapide du cabinet serait la stabilité apportée par celui-ci. Cette stabilité serait accueillie favorablement par la communauté internationale. Mardi, la Haute représentante de l'Union Européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, a d'ailleurs déclaré, lors de sa visite au Liban, que "la formation d'un nouveau gouvernement est un facteur essentiel assurant un minimum de stabilité".

 

Dans les colonnes d'al-Hayat, le journaliste Walid Choukeir revient, jeudi, sur la question de la formation d'un nouveau gouvernement libanais et la nécessité qu'il soit formé rapidement.
 
La formation d'un gouvernement est urgente en raison de la situation politique, sécuritaire et économique actuelle, souligne le journaliste citant des sources proches du Premier ministre désigné Tammam...