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Liban - Aide humanitaire

À la rencontre de réfugiés syriens à Haret Hreik

Dans le cadre de sa visite au Liban, la haute représentante de l’UE aux Affaires étrangères s’est rendue dans un centre de l’association Amel accueillant des réfugiés syriens, à Haret Hreik, dans la banlieue sud.
« La présence de Catherine Ashton fournit l’occasion de pousser un cri d’alarme », s’est exclamé Kamel Mehanna, président de l’association Amel. L’organisation, qui vient en aide à plus de 2 000 enfants syriens répartis dans 24 de ses centres sur tout le territoire libanais, a reçu hier dans ses locaux de Haret Hreik une délégation de l’Union européenne, conduite par Mme Ashton. « Depuis le début de la crise syrienne, nous avons réalisé plus de 110 000 services auprès des réfugiés syriens. La communauté internationale a offert des aides, mais c’est loin d’être suffisant », a expliqué Kamel Mehanna. Selon lui, la visite de la haute représentante de l’UE a été bénéfique : « Catherine Ashton a pu prendre l’ampleur de la situation, qui est très dangereuse. »
Accompagnée d’Antonio Guterres, haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, et d’Angelina Eichhorst, la représentante de l’UE au Liban, Catherine Ashton s’est entretenue avec les responsables de l’association. « Nous avons choisi Amel car c’est un bon exemple du travail que nous soutenons. Un travail entre Libanais et Syriens », s’est félicité son porte-parole, Michaël Mann. La responsable européenne s’est également rendue dans deux salles de classe où elle a pu observer le travail de l’association avec les enfants.
Les plus âgés, absents lors de la visite, ont à leur disposition des salles pour se retrouver, jouer de la musique ou avoir un accès à Internet jusqu’à 21h. Dans le centre de Haret Hreik, qui accueille 900 enfants, une salle de projection a même été aménagée. « Certains arrivent très stressés. Nombre d’entre eux ont eu un parent assassiné. C’est très dur. Mais ici, ils viennent se reposer », confirme Zeina Ayoub, qui travaille dans ce centre depuis cinq mois.
Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, à la date du 17 juin, le nombre de réfugiés syriens recensés au Liban s’élevait à plus de 513 000. Il en résulte une situation particulièrement difficile, et explosive, dont les responsables de l’UE ont tout à fait conscience : « Nous voulons aider les réfugiés syriens, mais aussi les communautés libanaises hôtes », déclare Diego Escalona, le chef de la section coopération à la délégation de l’UE au Liban. « Aujourd’hui, cette visite est l’occasion de soutenir le pays et sa stabilité. Catherine Ashton va discuter avec les leaders politiques des moyens d’apporter une aide au pays », a souligné Michaël Mann, son porte-parole.
« La présence de Catherine Ashton fournit l’occasion de pousser un cri d’alarme », s’est exclamé Kamel Mehanna, président de l’association Amel. L’organisation, qui vient en aide à plus de 2 000 enfants syriens répartis dans 24 de ses centres sur tout le territoire libanais, a reçu hier dans ses locaux de Haret Hreik une délégation de l’Union européenne, conduite par Mme...

commentaires (1)

QUE CEUX QUI ONT PRIS LES DÉCISIONS D'ARMER, LES UNS LE RÉGIME ET LES AUTRES LES INSURGÉS, INSTIGATEURS ET POURVOYEURS, RESPONSABLES DIRECTS DE CE QUI SE PASSE, FINANCENT LA SURVIE DES RÉFUGIÉS DANS LES PAYS VOISINS DE LA SYRIE... ET PAIENT POUR LES POTS CASSÉS...

SAKR LOUBNAN

06 h 49, le 19 juin 2013

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Commentaires (1)

  • QUE CEUX QUI ONT PRIS LES DÉCISIONS D'ARMER, LES UNS LE RÉGIME ET LES AUTRES LES INSURGÉS, INSTIGATEURS ET POURVOYEURS, RESPONSABLES DIRECTS DE CE QUI SE PASSE, FINANCENT LA SURVIE DES RÉFUGIÉS DANS LES PAYS VOISINS DE LA SYRIE... ET PAIENT POUR LES POTS CASSÉS...

    SAKR LOUBNAN

    06 h 49, le 19 juin 2013

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