M. Assad a de nouveau reconnu qu’il y avait quelques « centaines » de combattants du Hezbollah qui aident l’armée syrienne, tout en en minimisant l’importance. « Il n’y a pas de bataillons du Hezbollah. Ils ont envoyé un certain nombre de combattants dans la zone frontalière à Qousseir, là où se trouvent des terroristes. Ils ont aidé l’armée syrienne à nettoyer la zone », a-t-il dit.
Interrogé sur le projet de conférence de paix que cherchent à réunir Moscou et Washington, il a répondu : « Il y a des obstacles extérieurs, comme la Turquie, le Qatar, l’Arabie saoudite, la France, la Grande-Bretagne. Ces pays ne souhaitent pas le dialogue et veulent que les violences continuent, c’est pour cette raison que la solution politique est retardée. Depuis le début, je me demandais combien de temps la crise allait durer (...) et ma réponse était qu’elle allait durer longtemps, à cause du facteur extérieur. »
Le président syrien Bachar el-Assad, engagé dans une guerre sanglante contre la rébellion depuis plus de deux ans, a affirmé que quitter le pouvoir dans le contexte actuel serait une « trahison nationale ». Dans un entretien au Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) publié hier dans son intégralité par l’agence officielle SANA, il a ajouté que le conflit allait durer...
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