À Bahreïn, les groupes politiques empêchés de contacter le Hezbollah

Bahreïn, secoué par des manifestations d’opposants chiites, a interdit hier aux mouvements politiques d’avoir des contacts avec le Hezbollah, a rapporté l’agence officielle BNA.
« Il est interdit aux mouvements politiques d’avoir une quelconque forme de contact avec le Hezbollah libanais, qui est une organisation terroriste », stipule un arrêté du ministre de la Justice et des Affaires islamiques, cité par l’agence.
Cette décision a été prise au lendemain des propos tenus dimanche par le chef de la diplomatie de Bahreïn, cheikh Khaled ben Ahmad al-Khalifa, qui avait qualifié le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, de « terroriste » qu’il fallait stopper à tout prix. Hassan Nasrallah « est un terroriste qui a proclamé la guerre à sa propre nation », avait affirmé le ministre sur son compte Twitter. Il faut « le stopper et sauver le Liban de ses griffes », a-t-il ajouté, soulignant qu’il s’agissait d’un « devoir national et religieux pour nous tous ».