Cette déclaration intervient deux jours après que des cheikhs sunnites libanais ont appelé leurs compatriotes à rejoindre les rebelles qui affrontent les troupes du président syrien Bachar al-Assad.
"M. Sleimane a appelé à ce que les armes et les combattants soient interdits d'entrée en Syrie", indique l'agence, qui ajoute que le chef de l'Etat a également exhorté à empêcher "la mise en place de camps d'entraînement à l'intérieur du Liban".
Deux cheikhs salafistes ont appelé mardi au jihad (guerre sainte) en Syrie pour défendre les habitants sunnites de la région de Homs, frontalière du Liban, affirmant réagir à l'implication du mouvement chiite libanais Hezbollah qui combat aux côtés de l'armée syrienne, selon l'opposition.
Le Liban "n'est pas seulement engagé par (...) la politique de non-ingérence dans les affaires syriennes, mais également par le renforcement de l'unité nationale libanaise", a dit M. Sleimane, alors que le Liban est fortement divisé entre partisans et adversaires du régime syrien.
Le Liban prône officiellement une politique de neutralité face au conflit chez son grand voisin, puissance tutélaire jusqu'en 2005.
Le Liban accueille également le plus grand nombre de réfugiés syriens, plus de 430.000 selon l'ONU.
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