Le président de la commission parlementaire ad hoc chargée de plancher sur une nouvelle loi électorale, le député Robert Ghanem, a indiqué hier à ce propos que la commission reprendra ses travaux mardi prochain, soulignant que la réussite de la mission de la commission est, à son avis, « fort probable ». Il a de même précisé que « la suspension des délais constitutionnels pour une durée d’un mois suspend la loi de 1960 durant un mois seulement ». « Nous sommes donc pressés par le temps », a-t-il ajouté.
De son côté, le député Ahmad Fatfat, qui représente le courant du Futur au sein de la commission, a affirmé que « nous misons sur cette réunion de mardi ». Il a appelé le Hezbollah et le Courant patriotique libre à présenter leur vision en vue d’aboutir à un projet électoral consensuel. « Nous sommes capables d’élaborer une loi électorale en deux semaines, si la réunion de mardi révèle que les intentions de toutes les parties sont bonnes et sérieuses », a-t-il dit.
Par ailleurs, le conseil de l’ordre des avocats de Beyrouth a tenu hier sa réunion périodique, à l’issue de laquelle il a rappelé que « la prorogation du mandat du Parlement actuel est illégale et interdite par la Constitution ».