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Gouvernement : le 14 Mars annoncera aujourd’hui le nom de son candidat

Le 14 Mars annoncera aujourd’hui le nom de son candidat à la tête du nouveau gouvernement, a annoncé hier le député Samir Jisr, dans une interview à l’agence de presse turque Anatolie.
Il a indiqué que la personne choisie « sera capable de superviser les élections législatives et est considérée comme étant neutre » avant de souligner qu’il est « possible de s’entendre avec le 8 Mars sur une même personnalité neutre ».
Le choix d’un candidat a été également confirmé par le député Ahmad Fatfat, qui a cependant déclaré à la Voix du Liban que le nom de la personnalité pressentie ne sera dévoilé que quelques heures avant les consultations. Il a situé dans le cadre des tentatives de torpiller le scrutin et d’obtenir un vide institutionnel l’insistance du 8 Mars à former un gouvernement politique. « La majorité sait parfaitement que la formation d’une équipe ministérielle politique prendra beaucoup de temps », a déclaré le député de Denniyé. Ce même point de vue a été développé par le député Atef Majdalani.
MM. Jisr et Fatfat ont tous deux assuré que les contacts avec le chef du PSP se poursuivent et qu’ils « s’orientent dans la bonne direction ».


Entre-temps, les commentaires relatifs à la composition du gouvernement ou au mode de scrutin se multiplient aussi bien dans les rangs du 14 que du 8 Mars.
Certains députés du 14 Mars, comme MM. Boutros Harb, Atef Majdalani et Dory Chamoun, sont ainsi restés prudents hier, prenant soin de ne rien révéler au sujet de l’évolution des contacts en cours pour la nomination d’un candidat à la tête du gouvernement. M. Chamoun a indiqué à Radio-Orient que le débat porte sur trois noms, pressentis pour diriger la nouvelle équipe ministérielle. Le leader du PNL, à l’instar de ses collègues, a mis l’accent sur la nécessité d’un gouvernement apolitique pour superviser la consultation populaire, en insistant sur le fait que l’équipe démissionnaire ne peut pas assumer cette mission.
M. Harb a insisté pour sa part sur le fait que la loi électorale en vigueur ne répond pas aux aspirations de son camp, mais a fait remarquer en substance que l’organisation du scrutin sur base de ce texte reste préférable au vide institutionnel.


Au niveau du 8 Mars, le débat porte simultanément sur la loi électorale et la composition du prochain gouvernement, a expliqué à son tour le député Sélim Salhab. À la Voix du Liban-Dbayé, il a indiqué que le bloc du Changement et de la Réforme, auquel il appartient, « lie, dans ses consultations avec ses alliés, l’entente autour d’un candidat à la tête du gouvernement à la tenue d’une réunion parlementaire pour approuver la loi électorale du Rassemblement orthodoxe ». « La loi électorale et les législatives restent une priorité pour le bloc », a-t-il ajouté, en expliquant que « la gravité de la situation pousse les responsables à recourir à l’escalade verbale ». M. Salhab a aussi indiqué que des réunions ont lieu avec le président de la Chambre, Nabih Berry, afin de régler le conflit né de ses réserves au sujet de la convocation d’une réunion parlementaire en l’absence d’entente sur la loi électorale.

Le 14 Mars annoncera aujourd’hui le nom de son candidat à la tête du nouveau gouvernement, a annoncé hier le député Samir Jisr, dans une interview à l’agence de presse turque Anatolie. Il a indiqué que la personne choisie « sera capable de superviser les élections législatives et est considérée comme étant neutre » avant de souligner qu’il est « possible de s’entendre...

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