Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a présidé mercredi à Bkerké une réunion des principaux responsables politiques chrétiens pour discuter du dossier de la loi électorale. Etaient présents à cette rencontre le chef du Courant Patriotique Libre Michel Aoun, le chef des Marada Sleimane Frangié, le député des Kataëb Samy Gemayel, le député Georges Adwane représentant le chef des Forces libanaises Samir Geagea qui s'est absenté pour des raisons de sécurité, le député Alain Aoun et l’ancien ministre Youssef Saadé.
« Les responsables ont convenu de ne présenter aucun candidat aux prochaines législatives si elles sont organisées sur base de la loi électorale de 1960, parce cette loi renforce l’injustice envers les chrétiens », a affirmé Walid Ghayyad, porte-parole de Bkerké.
Plus tôt dans la journée, les évêques maronites ont appelé les responsables libanais à respecter les échéances constitutionnelles afin de préserver la démocratie. Dans un communiqué publié à l'issue de leur réunion mensuelle sous la présidence du patriarche Béchara Raï, les prélats ont estimé qu'une nouvelle loi électorale en vue des législatives est "une cause contraignante" qui ne peut être prise à la légère.
Selon le texte, la légèreté dont font preuve les responsables vis-à-vis de la question d'une loi qui assurerait une véritable représentation de toutes les parties sape le Pacte national. "Après sept ans d'examen de différents projets, les députés n'ont pas le droit de ne pas adopter une loi juste et convenable pour tous les Libanais, une alternative à la loi 1960", ont martelé les évêques.
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