Des Libanais impliqués dans un trafic de voitures volées entre la France et l’Allemagne

Seize personnes, dont des Libanais, ont été mises en examen, et trois ont été écrouées, dans le cadre du démantèlement d'un trafic de voitures volées en Allemagne et revendues en France, a-t-on appris mardi auprès de la gendarmerie de Montpellier.

Des membres présumés de ce trafic de voitures qui porte sur 24 véhicules, des BMW et des Mercedes, et dont le montant s'élèverait à plus d'un million d'euros, avaient été appréhendés notamment à Marseille, Hambourg (Allemagne), en Espagne, dans le Gard, à Nice et dans la banlieue de Montpellier, a précisé cette source.

A l'origine, une enquête, avec la création d'un groupe baptisé "BMW 34" avait été ouverte en février 2012, après la découverte d'une première voiture volée utilisée par une personne de Saint-Gély du Fesc, dans la banlieue de Montpellier.

Deux autres véhicules signalés volés et immatriculés en France avaient ensuite été retrouvés chez l'ami de cette personne à Prades Le Lez, également à côté de Montpellier, a encore indiqué cette source.

L'enquête a ensuite permis de remonter jusqu'à l'organisateur présumé de ce trafic, un ex-légionnaire russe habitant Marseille qui avait comme adjoint un compatriote déserteur habitant en Espagne et un Letton vivant dans le Gard.

Les autres personnes interpellées et mises en examen pour "recel en bande organisée, escroquerie, faux et usage de faux documents", sont de différentes nationalités dont des Moldaves, Kazakhs, Français et Libanais, dont le nombre n’a pas été précisé.

Lors des perquisitions, treize véhicules d'une valeur estimée à 615. 500 euros ont pu être localisés et saisis, a-t-on indiqué de même source.

En outre, les investigations ont également permis d'établir que les fonds ont été acheminés en Lituanie.