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À La Une - Syrie

Combats meurtriers à la périphérie de Damas

Mars, mois le plus sanglant depuis le début de la révolte en Syrie

Un combattant rebelle dans le quartier de Sidi Mekdad, dans la banlieue de Damas. Ward Al-Keswani/Shaam News Network/Reuters

De violents combats entre rebelles et armée syrienne secouaient mardi matin deux quartiers périphériques du nord et de l'est de Damas, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

"De violents combats ont éclaté dans le quartier de Barzé dans le nord de Damas. Des obus ont blessé cinq civils et provoqué des dégâts matériels", indique l'organisation.

"Des affrontements se déroulaient également à la périphérie du quartier de Jobar (est), du côté de la place des Abbassides", une des principales places de la capitale, précise l'Observatoire.

 

L'armée repousse depuis plusieurs semaines à coups de bombardements les attaques des insurgés qui tentent de pénétrer au coeur de Damas, place forte du régime, à partir de poches insurgées dans les quartiers périphériques et les banlieues de la capitale.

 

 

Une famille péri dans la province

Trois hommes ont en outre été tués et plus de 20 civils ont été blessés par des bombardements sur la grande banlieue du sud de Damas Hajar al-Aswad.

 

Dans la province de Damas, bastion des rebelles qui combattent les troupes du régime de Bachar el-Assad, un garçon de trois ans, sa soeur de cinq ans, leur mère et leur grand-mère ont également péri à l'aube dans un bombardement de l'armée syrienne sur la localité Mqailyabé.

 

Lundi, les violences ont fait 150 morts - 69 civils, 44 rebelles et 37 soldats -, selon un bilan de l'OSDH.

 

Avec plus de 6.000 morts, mars a été le mois le plus meurtrier selon l'Observatoire depuis le début de la révolte contre le régime du président Bachar el-Assad il y a de deux ans qui s'est militarisée après avoir été réprimée dans le sang.

L'ONG dit avoir recensé à ce jour 62.554 morts confirmées depuis 2011. "Mais nous savons que le bilan est beaucoup plus élevé", précise son président Rami Abdelrahman. "Nous estimons qu'il tourne en fait autour de 120.000. De nombreux bilans sont plus difficiles à étayer donc nous ne les incluons pas encore officiellement." Les Nations unies estiment à plus de 70.000 le nombre de morts dans le conflit syrien.

 

L'OSDH, basé en Grande-Bretagne, s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins dans les hôpitaux civils et militaires à travers la Syrie et affirme que l'identité des morts qu'elle rapporte est sérieusement documentée.

Les bilans de l'OSDH ne comprennent pas les milliers de personnes disparues en détention, ni la plupart des morts parmi les "chabbihas" (miliciens pro-régime).

 

Rami Abdelrahman souligne que chaque camp a tendance à sous-estimer ses pertes pour entretenir le moral de ses partisans. "Il y a certains groupes où il nous a fallu plus de temps pour avoir accès aux sources", explique-t-il. "Par exemple, nous avons commencé à recenser beaucoup plus tard les pertes des chabiha", dit-il en référence aux milices progouvernementales.

 

 

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De violents combats entre rebelles et armée syrienne secouaient mardi matin deux quartiers périphériques du nord et de l'est de Damas, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
 
"De violents combats ont éclaté dans le quartier de Barzé dans le nord de Damas. Des obus ont blessé cinq civils et provoqué des dégâts matériels", indique l'organisation.
"Des...

commentaires (1)

Un bilan lourd , pour une mort gratuite , et ou les civils payent toujours le plus grand tribu . Antoine Sabbagha

Sabbagha Antoine

14 h 00, le 02 avril 2013

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Commentaires (1)

  • Un bilan lourd , pour une mort gratuite , et ou les civils payent toujours le plus grand tribu . Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    14 h 00, le 02 avril 2013

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