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Syrie: le FN opposé à l'armement des rebelles, des "islamistes"

Le vice-président du FN, Florian Philippot, a qualifié vendredi de "folie" la volonté de la France d'armer les rebelles en Syrie, "des islamistes (et) des jihadistes", tandis que Jean-Marie Le Pen a évoqué une responsabilité d'Israël.

"Nous le considérons comme une folie. La Syrie c'est l'anti-Mali. En Syrie, nous voulons soutenir qui? Des islamistes, des jihadistes, c'est-à-dire ceux-là mêmes qu'on combat au Mali", a affirmé M. Philippot aux "4 vérités" (France 2).

Comme on lui demandait s'il préférait soutenir Bachar al-Assad, il a répondu que "la question ne se (posait) pas en ces termes".

"Bachar al-Assad n'est pas notre ami mais en même temps on ne va pas armer, financer (...) des islamistes et des jihadistes qu'on voudrait soi-disant combattre au Mali", a ajouté le vice-président du FN, qui a soutenu l'intervention de la France au Mali.

De son côté, le président d'honneur du FN, Jean-Marie Le Pen, a évoqué une responsabilité d'Israël dans la position française.

"M. Shimon Peres, qui était venu en visite au Parlement européen, a très clairement dit que son pays souhaitait que des hostilités s'engagent d'une manière ou d'une autre contre la Syrie, contre l'Iran et contre le Hezbollah", a affirmé le fondateur du FN sur son blog vidéo hebdomadaire.

"Et bien je vois qu'on n'a pas attendu longtemps. Les ordres sont arrivés", a-t-il ajouté, estimant que François Hollande et le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, avaient "le petit doigt sur la couture du pantalon". Il a également ironisé sur "le soutien inactif des Etats-Unis, du Qatar et de l'Arabie Saoudite".

Mardi, devant le Parlement européen réuni à Strasbourg, le président israélien Shimon Peres avait souhaité qu'une force de la Ligue arabe intervienne en Syrie pour "mettre fin au massacre".

Le FN avait déjà critiqué la position française jeudi. Dans un communiqué, le conseiller aux affaires européennes de Marine Le Pen, Ludovic de Danne, avait jugé que les chefs de la diplomatie européenne étaient "soumis à un agenda du chaos souhaité par les mondialistes".

La France et la Grande-Bretagne ont prôné jeudi une levée rapide de l'embargo européen pour pouvoir livrer des armes aux rebelles en guerre contre le régime en Syrie, à la veille du 2e anniversaire du début d'un conflit dévastateur qui a commencé par un soulèvement populaire.
Le vice-président du FN, Florian Philippot, a qualifié vendredi de "folie" la volonté de la France d'armer les rebelles en Syrie, "des islamistes (et) des jihadistes", tandis que Jean-Marie Le Pen a évoqué une responsabilité d'Israël."Nous le considérons comme une folie. La Syrie c'est l'anti-Mali. En Syrie, nous voulons soutenir qui? Des islamistes, des jihadistes, c'est-à-dire ceux-là...