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Dernières Infos - Liban

Sleiman estime à 95% les chances que les législatives aient lieu

Le chef de l’État libanais Michel Sleiman a estimé, jeudi devant une délégation de l'ordre des journalistes, à 95% les chances que les législatives aient lieu, et pas selon la loi de 1960 (en vigueur aujourd'hui). "Je ne mise sur rien, a-t-il assuré. Il y a une loi et une Constitution". Michel Sleiman a ajouté qu'il n'est pas permis d'ériger les développements sécuritaires en obstacles à la tenue des législatives. "Si les élections n'ont pas lieu et s'il y a prolongation (du mandat de l'Assemblée), la menace sécuritaire sera plus grande", a-t-il prévenu.

Et de poursuivre : "La loi de 1960 est morte mais attend toujours son enterrement légitime dans le cadre du Parlement. Car il n'est possible d'annuler une loi qu'en en adoptant une autre".

 

Lundi, le chef de l’État et le Premier ministre Nagib Mikati ont signé le décret de convocation du collège électoral. Ce décret stipule que les législatives se tiendront à la date prévue du 9 juin, et selon la loi en vigueur, à savoir, au jour d’aujourd’hui et en l'absence d'entente des différents partis libanais sur une nouvelle loi, la loi de 1960, alors que les sous-commissions parlementaires ont adopté, le 19 février dernier, le projet dit du Rassemblement orthodoxe.

Soutenu par le CPL, les Kataëb, les Forces Libanaises, les Marada et le Hezbollah, mais rejeté par le Courant du Futur et le PSP de Walid Joumblatt, et qualifié d'anticonstitutionnel par le président Sleiman et les indépendants du 14 Mars, ce projet prévoit que les électeurs votent pour les candidats de leur propre communauté.

 

Le lendemain de la signature du décret, le député du Courant patriotique libre (CPL) Ibrahim Kanaan a parlé d'"un jour noir dans l’histoire de l’action législative libanaise". Réagissant à ces propos, Michel Sleiman a déclaré : "Est-ce acceptable que celui qui de nos jours fait son devoir soit considéré comme quelqu'un qui a agi dans un jour noir ?".

 

M. Sleiman a par ailleurs démenti des informations faisant état du mécontentement du chef du Législatif Nabih Berry suite à la décision de convoquer le collège électoral. "S'il était mécontent, il me l'aurait dit", a-t-il affirmé.

 

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