« Ce qui se produit en Syrie est une véritable révolution et non un complot planétaire (...). Le chiite n’est pas un vrai chiite lorsqu’il se bat contre un peuple qui fait face à son régime (...). J’interdis le fait de se battre en Syrie. Cela contrevient aux fondements élémentaires de la morale », a-t-il souligné. « J’appelle le Hezbollah à ne pas perdre l’honneur gagné à travers la résistance, en raison de sa position au sujet de la révolution syrienne », a souligné Mohammad Hassan el-Amine. « Le printemps arabe représente une sortie du despotisme et de la pensée takfirie. Je suis optimiste quant à l’avenir du monde arabe », a-t-il ajouté.
« Quant à l’apparition de Jabah el-Nosra et d’autres courants radicaux similaires dans le cadre de la révolution syrienne, elle est due à la persistance du régime à réprimer violemment les manifestations pacifiques », a noté l’uléma, prônant la vraie politique de distanciation à l’égard du conflit syrien. « Laissons le peuple syrien faire sa révolution », a-t-il lancé, condamnant fermement la position du chef de la diplomatie, Adnane Mansour, hier au Caire, qui ne lui fait pas honneur, a-t-il dit.
Il a enfin minimisé les risques de discorde confessionnelle sunnito-chiite au Liban, qualifiant le 7 mai 2008 de « journée maudite qui a laissé ses blessures dans le corps de Beyrouth, de Saïda et de la communauté sunnite ». « Le phénomène Assir est l’un des résultats de cette journée », a-t-il conclu.
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Bordel tout court...
SAKR LEBNAN
17 h 24, le 07 mars 2013