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Libération de 14 des 18 journalistes iraniens arrêtés fin janvier (presse)

Quatorze des dix-huit journalistes de la presse réformatrice arrêtés fin janvier et accusés de collaboration avec des médias "contre-révolutionnaires" persans basés à l'étranger ont été libérés sous caution, a rapporté dimanche le quotidien réformateur Shargh.


Pejman Moussavi, Javad Daliri, Milad Fadaei, Soleiman Mohammadi, Pouria Alami, Motahareh Shafiey, Narges Jodaki, Akbar Montajabi, Emily Amraei, Reyhaneh Tabatabaie, Keyvan Mehreghan, Ali Dehghan, Hossein Yaghchi et Fatemeh Sagharchi ont été libérés sous caution ces derniers jours.
En revanche, Sassan Aghaei, Nasrin Takhayori, Ehsan Mazandarani et Saba Azarpeyk sont toujours détenus, ajoute Shargh.


Les journalistes arrêtés travaillent pour les quotidiens Shargh, Arman, Bahar et Etemad, l'hebdomadaire Aseman (réformateurs) et l'agence Ilna, également proche des réformateurs.
Le 30 janvier, le ministère du Renseignement a affirmé que les journalistes arrêtés collaboraient avec "un réseau médiatique", établi par la BBC en persan, en prévision de l'élection présidentielle de juin.
Le ministère, indiquant avoir surveillé les journalistes pendant des mois, a dit qu'ils utilisaient "des moyens et des méthodes uniques pour transmettre des informations et recevoir des directives", de l'étranger.


Les médias étrangers diffusant leurs programmes en persan, comme BBC Persian, Voice of America et Radio Free Europe/Radio Farda, sont accusés par Téhéran de participer au "complot" occidental visant à déstabiliser le régime iranien.


Plusieurs gouvernements occidentaux, l'Union européenne et des organisations de défense des droits de l'Homme avaient dénoncé l'arrestation de ces journalistes.
Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), 45 journalistes étaient emprisonnés en Iran en décembre 2012. Plusieurs journaux ont également été fermés ces dernières années sur décision de la justice, contrôlée par les conservateurs.

Quatorze des dix-huit journalistes de la presse réformatrice arrêtés fin janvier et accusés de collaboration avec des médias "contre-révolutionnaires" persans basés à l'étranger ont été libérés sous caution, a rapporté dimanche le quotidien réformateur Shargh.
Pejman Moussavi, Javad Daliri, Milad Fadaei, Soleiman Mohammadi, Pouria Alami, Motahareh Shafiey, Narges Jodaki, Akbar...