Les 5+1 ont affirmé qu’ils allaient à Almaty actualiser « substantiellement » leurs propositions à l’Iran pour que Téhéran accepte de répondre à leurs inquiétudes. Mais d’ores et déjà, analystes et diplomates se font peu d’illusions sur l’issue des pourparlers, d’autant que les espoirs de trouver un accord se sont réduits encore un peu plus jeudi quand l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé que l’Iran avait commencé à installer des centrifugeuses plus modernes sur son site d’enrichissement d’uranium de Natanz.
Selon des médias, les grandes puissances pourraient offrir d’alléger les sanctions sur le commerce iranien d’or et de métaux précieux, en échange de la fermeture d’une centrale d’enrichissement d’uranium. Mais Téhéran continue de camper sur ses positions : les Occidentaux doivent accepter de lever leurs sanctions et la communauté internationale être prête à reconnaître tous les « droits » nucléaires de l’Iran, y compris à l’enrichissement d’uranium sans restrictions. À cette double condition seulement, Téhéran sera prêt à fournir à la communauté internationale les réponses qu’elle réclame, notamment via l’AIEA, à ses doutes sur le caractère exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien.
Par ailleurs, l’Iran a annoncé avoir abattu un drone de surveillance étranger lors d’un exercice militaire, a rapporté l’agence officielle de presse IRNA. L’appareil a été neutralisé par une unité des pasdaran à Kerman, dans le sud-est du pays. IRNA ne précise pas la nationalité de ce drone.
(Sources : agences)