Rechercher
Rechercher

À La Une - Vient de paraître

L’ESA, une belle histoire d’amitié avec le Liban

C’est sous le titre « L’École supérieure des affaires, une grande école pour le Liban » qu’ont été réunis les événements accompagnant l’épanouissement et la maturité de l’école à travers ses 15 premières années, de 1996 à 2011. Visite guidée avec son directeur général Stéphane Attali.

Stéphane Attali, directeur général de l’ESA.

«Toute l’histoire de l’École supérieure des affaires est dans le titre du livre», confie Stéphane Attali. De son bureau avec vue imprenable sur le magnifique campus, le directeur général peut, tous les jours, apprécier la transformation de ce site, autrefois un lieu de désolation envahi par les herbes folles et les cicatrices des guerres libanaises, en une grande école pour le Liban. Pour partager cette aventure et rendre un hommage appuyé à tous ses partenaires libanais et français qui y ont cru et qui ont collaboré à la mise en place de ce projet, notamment la Banque du Liban, la Chambre de commerce et d’industrie de Paris et les différents ambassadeurs de France au Liban depuis 1996, un ouvrage vient de paraître, fruit de plusieurs années de préparation. Témoignage qui a demandé des efforts considérables, il réunit, tel un journal de bord et dans une chronologie qui commence en 1996 pour s’achever en 2011, l’essentiel de l’histoire de l’ESA. Lancement, création de programmes, visites de personnalités qui ont marqué ces 15 années, conférences, séminaires, rencontres, émotions et souvenirs.


«J’ai voulu, en faisant ce livre, souligne Stéphane Attali, l’inscrire sous l’angle des 15 ans, l’âge de la maturité. C’est à la fois très jeune, pour une institution universitaire, surtout au Liban, et en même temps déjà mûr. Il nous a semblé nécessaire de décrire ce projet un peu fou, un des projets les plus importants de la coopération franco-libanaise, qui a répondu aux attentes des fondateurs et qui, au jour le jour, continue de respecter ses engagements en œuvrant pour le renforcement de ses liens académiques et culturels. Au bout de ces années, poursuit-il, le temps est passé très vite.» L’occasion était idéale, également, de «faire une pause, prendre du recul et souligner l’ouverture de l’ESA à de nouveaux horizons».

Un livre et une grande école
Les responsables, politiciens, ambassadeurs, les partenaires français et libanais, ainsi que l’équipe de l’ESA se souviennent encore de la naissance de ce projet «titanesque», comme l’a si justement qualifié Riad Salamé, gouverneur de la Banque du Liban, lui-même un de ses instigateurs. Car vouloir créer une «école de l’excellence» au 289 rue Clemenceau, autrefois le siège de la chancellerie diplomatique de la France au Liban, devenu après des années de conflits un triste «bunker» envahi d’herbes folles, rêver de transformer ces 22000 m2 en un établissement de gestion de haut niveau dans un pays pas encore remis d’une longue guerre, était en effet un projet titanesque. Et pourtant, feu Rafic Hariri, Jacques Chirac, alors président de la République française, Riad Salamé, l’ambassadeur Jean-Pierre Lafon y ont cru...


Aujourd’hui, à l’occasion de la sortie de ce livre qui illustre parfaitement et dans tous leurs détails l’installation et l’épanouissement de l’école, les difficultés et les bonheurs, la satisfaction d’un travail accompli au fil des mois et des programmes innovants, Stéphane Attali a saisi l’opportunité pour confirmer que l’ESA, est au cœur de tout, un partenariat avec les entreprises. «C’est le sens de notre mission, être le plus proche de leurs enjeux pour mieux les accompagner dans leur développement», et poursuivre, tourné vers l’avenir, après la naissance et la maturité. «Avec nos partenaires stratégiques, nous avons décidé de doter l’école de nouveaux moyens. Des travaux de grande envergure ont démarré sur le campus, pour rénover la Villa Rose qui pourra ainsi accueillir un grand centre de formation régional et d’excellence en finance, appuyé par la Banque du Liban, ainsi qu’un dispositif de développement pour les dirigeants de la région.


«Puisse cet ouvrage, L’ESA, une grande école pour le Liban, être un témoin de l’enthousiasme, du dynamisme, de l’énergie qui caractérisent l’École supérieure des affaires depuis sa création sous le signe des entreprises, de l’avenir et de l’innovation», a souhaité Stéphane Attali.

«Toute l’histoire de l’École supérieure des affaires est dans le titre du livre», confie Stéphane Attali. De son bureau avec vue imprenable sur le magnifique campus, le directeur général peut, tous les jours, apprécier la transformation de ce site, autrefois un lieu de désolation envahi par les herbes folles et les cicatrices des guerres libanaises, en une grande école pour le...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut