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À La Une - La bonne nouvelle du lundi

Une Libano-américaine parmi les directeurs de la nouvelle ONG d'Obama

Coupures d'électricité, crise économique, malaise social, clivages politiques accrus... Face à l'ambiance générale quelque peu délétère, L'Orient-Le Jour s'est lancé un défi : trouver une bonne nouvelle chaque lundi.

Sara el-Amine, directrice de l'organisation au sein d'une ONG de Barack Obama. Photo www.barackobama.com

Sara el-Amine : un nom à retenir, puisqu'il s'agit d'une jeune Libano-américaine que le président américain Barack Obama a choisi, en personne, mardi dernier pour faire partie de la direction de sa nouvelle organisation à but non lucratif, "Organizing for Action" (OFA, S'organiser pour l'action).

 

OFA est un des produits de la machine de guerre électorale du président américain, dans laquelle Sara el-Amine officiait déjà en tant que directrice nationale pour la formation. Aujourd'hui, El-Amine est directrice de l'organisation, à l'échelle nationale, au sein d'OFA, dont l'objectif principal est de mettre en œuvre, sur le terrain, l'agenda de Barack Obama pour son second mandat.

 

C'est dans le cadre de ses nouvelles responsabilités que Sara el-Amine a notamment annoncé l'organisation, le 22 février, d'une journée nationale de prévention sur la question des armes à feu, un dossier cher au président démocrate. Dans ce contexte, Sara el-Amine a battu le rappel des volontaires et appelé les partisans du président à faire des dons, afin de financer l'organisation de l'événement et les campagnes liées.

 

Sara est l'aînée d'une famille libano-irlandaise basée à Boston, dans le Massachusetts.

 

L'un des événements marquants dans la vie de la jeune femme est le 11 septembre 2001. Ce qu'elle raconte sur le site de Barack Obama :

"J'étais au collège le 11 septembre 2001. Ma famille était effondrée en apprenant le bilan de l'attentat pour notre pays et attristée par la peur et l'incompréhension qui en ont résulté vis à vis des communautés musulmanes et arabo-américaines (...).

Plutôt que de laisser cette peur et cette incompréhension paralyser notre communauté, ma famille a décidé d'organiser des séries de formations à la bibliothèque locale. Nous avons travaillé avec un bibliothécaire épatant pour organiser des dialogues autour de la question de savoir ce que signifiait être musulman et arabo-américain et nous avons offert à notre communauté une opportunité de discuter de problèmes nationaux et de leur impact sur notre petite ville.

Je me souviens très bien de la première session. Ma mère et moi avions préparé du hommos et d'autres plats libanais et mon père a vu la salle complètement remplie. Je n'oublierai jamais la fierté sur le visage de mon père quand il a réalisé à quel point nos amis, les membres de notre communauté et nos voisins voulaient s'engager dans un dialogue constructif. Ces séances ont changé ma vie (...). Une idée a germé dans ma tête cette nuit là, quant au pouvoir de chaque individu de créer un changement durable au sein de sa communauté".

 

Autre événement marquant pour El-Amine, qui a fait des études en diplomatie dans l'espoir de rejoindre une organisation internationale comme les Nations unies : la guerre de 2006 entre Israël et le Liban. Cette guerre coûte la vie à un jeune cousin de Sara, ce qui marque profondément la jeune femme, rapporte le "American Arab institute" qui consacre un portrait à Sara. L'année suivante, elle découvre le livre de Barack Obama, "The audacity of hope", (L'audace d'espérer). Elle dévore le livre en une nuit et le lendemain s'engage en tant que bénévole dans la campagne d'Obama pour les primaires démocrates. Puis elle passe au niveau de la campagne nationale.

Depuis, la jeune femme n'a plus lâché Obama.

 

Des campagnes électorales, Sara el-Amine dit notamment se souvenir du côté multiculturel de l'équipe et du fait que différentes croyances étaient acceptées.

 

"Je sais que beaucoup de jeunes Arabo-américains sont aspirés par la politique internationale, et je trouve cela fantastique, mais si je pense à ce que j'ai appris ces cinq dernières années, je peux dire qu'il existe un recoupement essentiel entre ce qui se passe aux niveaux national et international", déclarait la jeune femme à l'American Arab Institute en juin dernier, en appelant les Arabo-américains à commencer par agir au sein de leurs propres communautés.

 

Sur un plan plus personnel, la jeune femme peut se targuer d'avoir eu une rencontre directe et quelque peu exceptionnelle avec le président américain. Sara a en effet reçu, en direct, les félicitations du président américain après lui avoir annoncé, alors qu'Obama visitait un bureau de campagne en août 2012, qu'elle venait de se fiancer avec un certain Matthew Saniie.

 


Les félicitations présidentielles...

 

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