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Moyen Orient et Monde - USA

Obama promet plus de transparence sur les drones

Barack Obama s’est engagé à plus de transparence au sujet de l’utilisation par les États-Unis de drones pour tuer des suspects de terrorisme à l’étranger. Depuis son arrivée à la Maison-Blanche en 2009, le président américain a intensifié cette politique consistant à effectuer des bombardements ciblés à l’aide d’avions sans pilote dans des endroits comme l’Afghanistan, le Pakistan ou le Yémen. L’objectif est de décapiter des réseaux comme el-Qaëda, mais des organisations de défense des droits de l’homme aux États-Unis considèrent cette procédure secrète comme un feu vert donné à l’élimination de suspects, potentiellement américains, sans tenir compte de leurs droits. En 2011, un drone a ainsi tué au Yémen Anouar el-Awlaki, un homme né aux États-Unis et présenté par Washington comme un dirigeant d’el-Qaëda dans la péninsule Arabique (AQPA).
« Ce qui est absolument vrai, je crois, c’est que les citoyens ne peuvent pas se contenter de me croire sur parole quand je dis que nous prenons les bonnes décisions », a dit Barack Obama dans une séance de questions-réponses sur Internet sponsorisée par Google. Prié de dire si son administration pourrait cibler un Américain sur le territoire des États-Unis, il a semblé exclure cette hypothèse. « Nous avons tout un tas de procédures que nous respectons quand nous effectuons des opérations antiterroristes en dehors des États-Unis. Les règles qui s’appliquent en dehors des États-Unis sont différentes de celles qui s’appliquent à l’intérieur des États-Unis. »
Lors d’un récent débat au Congrès, des parlementaires américains ont proposé la création de tribunaux spéciaux chargés d’approuver le choix des cibles susceptibles d’être visées par des drones. Barack Obama a par la suite déclaré qu’il était de sa responsabilité de collaborer avec le Congrès pour garantir un « mécanisme permettant de faire en sorte que la population comprend ce qui se passe, la nature des contraintes et les critères juridiques ».

Hagel bloque
Par ailleurs, et malgré le soutien de Barack Obama, la nomination de Chuck Hagel au poste de secrétaire à la Défense a subi un nouveau contretemps jeudi au Sénat, où une motion visant à accélérer le calendrier de sa confirmation a été rejetée. Le texte, qui prévoyait de mettre un terme au débat et de passer aux voix, n’a obtenu que 58 voix. Harry Reid, chef de file de la majorité démocrate à la Chambre haute, a annoncé que les sénateurs se prononceraient de nouveau sur cette motion le 26 février, après les congés parlementaires. Les démocrates contrôlant 55 des 100 voix du Sénat, la validation du choix d’Obama est garantie – il suffira alors d’une simple majorité de 51 voix. Mais pour forcer un vote, il leur fallait une majorité qualifiée de 60 sénateurs. La nomination de l’ancien sénateur républicain du Nebraska, choisi par le président Obama pour succéder à Leon Panetta à la tête du Pentagone, avait pourtant été approuvée mardi par la commission sénatoriale des Forces armées, mais elle suscite une vive opposition dans le camp républicain, où on le juge trop conciliant à l’égard de l’Iran et pas assez proche d’Israël.
(Source : Reuters)
Barack Obama s’est engagé à plus de transparence au sujet de l’utilisation par les États-Unis de drones pour tuer des suspects de terrorisme à l’étranger. Depuis son arrivée à la Maison-Blanche en 2009, le président américain a intensifié cette politique consistant à effectuer des bombardements ciblés à l’aide d’avions sans pilote dans des endroits comme l’Afghanistan, le...

commentaires (2)

Chuck Hagel - La Jauge : Pas assez proche d'Israël... Rejeté ! Bonne mesure de poids, hein ?

SAKR LEBNAN

03 h 02, le 16 février 2013

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Commentaires (2)

  • Chuck Hagel - La Jauge : Pas assez proche d'Israël... Rejeté ! Bonne mesure de poids, hein ?

    SAKR LEBNAN

    03 h 02, le 16 février 2013

  • Gascon...Obama est gascon!

    GEDEON Christian

    20 h 18, le 15 février 2013

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