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À La Une - Éclairage

Moaz el-Khatib obtiendra-t-il « la masse critique » lors des deux prochaines réunions du CNS ?

La situation en Syrie continue de retenir l’attention du secrétaire général de l’ONU ainsi que celle des membres du Conseil de sécurité, car elle « représente clairement depuis plus de deux ans une menace » pour la paix et la sécurité internationales.
« Nous essayons de pousser le Conseil à le reconnaître et à agir », avoue à L’Orient-Le Jour un diplomate européen de haut rang. L’ONU envisage-t-elle de déployer une force de coalition internationale pour arrêter la violence? Alors que cette suggestion semble intéresser de plus en plus certaines capitales, le diplomate indique qu’« il n’y a pas eu encore de proposition ni de plan de déploiement de troupes internationales en Syrie ».
Lors du déjeuner donné mardi par Ban Ki-moon en l’honneur des membres du Conseil, la crise syrienne était au centre des discussions avec la médiation du représentant spécial conjoint sur la Syrie, Lakhdar Brahimi. Ce dernier a demandé une plus grande « action » de la part du Conseil. La Russie restant sur ses positions, « les perspectives d’action du Conseil ne paraissent pas bonnes », a souligné le diplomate.
Toutefois le « nouvel élément » de la proposition de dialogue faite par Moaz el-Khatib, représentant du Conseil national syrien (CNS), avec le régime syrien, combiné au communiqué de Genève en six points proposé par Lakhdar Brahimi avec l’idée d’un gouvernement de transition ayant tous les pouvoirs exécutifs, pourrait faire son chemin, a-t-il reconnu. La balle est maintenant dans le camp du CNS. On en saura plus après la réunion de ce Conseil qui aura lieu aujourd’hui jeudi, avant l’Assemblée générale du CNS qui se tiendra la semaine prochaine. « Moaz el-Khatib obtiendra peut être la masse critique émanant du CNS », a espéré le diplomate. Mais l’on devra attendre la « réponse favorable du régime syrien » qui ne semble pas se presser de vouloir se réunir avec le représentant du Conseil syrien en dehors de la Syrie.
Concernant l’engagement des pays donateurs à verser 1,5 milliard de dollars aux réfugiés syriens au Liban, en Jordanie et en Turquie, le diplomate onusien a indiqué ne pas savoir encore si cette somme a été versée puisqu’« on ne sait pas combien va directement à l’ONU, de manière multilatérale plutôt que d’une façon bilatérale. On ne sait par conséquent pas le montant qui sera versé au profit des réfugiés syriens au Liban ». 

 

Portrait

Ahmed Moaz al-Khatib, chef iconoclaste de l'opposition syrienne

La situation en Syrie continue de retenir l’attention du secrétaire général de l’ONU ainsi que celle des membres du Conseil de sécurité, car elle « représente clairement depuis plus de deux ans une menace » pour la paix et la sécurité internationales.« Nous essayons de pousser le Conseil à le reconnaître et à agir », avoue à L’Orient-Le Jour un diplomate...

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