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Moyen Orient et Monde

Ban : Assad aurait pu arrêter la violence depuis longtemps

De gauche à droite, entourant M. Ban, on reconnaît Pamela Falk, Sylviane Zehil, Louis Charbonneau, Massod Haidar, Bouchra Benyoussef, Ali Barada, Denis Fitzgerald, Zhenqiu Gu, Kahraman Haliscelik, Melissa Kent, Tim Witcher, Martin Nesirky, Eduardo del Rey, Stephane Dujarric et Richard Emdur.

C’est dans les nouveaux bureaux entièrement rénovés du secrétaire général de l’ONU, sis au 38e étage, au Palais de Verre, qu’a eu lieu hier le déjeuner organisé par Ban Ki-moon en l’honneur des membres du Comité exécutif de l’Association des correspondants des Nations unies (UNCA) en présence de son chef de cabinet, Susana Malcorra, du représentant du département de l’Information de l’ONU (DPI), Stéphane Dujarric, de ses porte-parole Martin Nesirky et Eduardo Del Rey, ainsi que du directeur de la communication de l’ONU, Richard Emdur. Cette réunion a permis de discuter à bâtons rompus de l’actualité internationale, notamment en ce qui concerne la Syrie, le Mali et le dossier nucléaire nord-coréen.
C’est avec transparence et franchise que Ban Ki-moon a répondu à toutes les questions. Mais certaines, plus sensibles, sont restées « off-the-record ». La crise syrienne, qui entre dans sa troisième année à la mi-mars, a dominé le débat. Une crise marquée par « le problème des divisions régionales et du Conseil de sécurité, ce qui retarde les chances d’une résolution », a-t-il noté.
Effaçant d’un tour de main les spéculations sur l’avenir de la mission du médiateur international, Lakhdar Brahimi, le secrétaire général a clairement réaffirmé qu’il « continuera à collaborer activement avec le Conseil de sécurité, avec l’opposition et avec les principales parties de la région ». Pour Ban Ki-moon, la situation dans ce pays reste un sujet de grande préoccupation. « Comme je le répète à l’envi, a-t-il souligné, je suis peiné en pensant au nombre de personnes qui seront tuées et déplacées à cause des destructions ».

« Début » du dialogue politique
Parallèlement, pour le secrétaire général des Nations unies, la nouvelle proposition de dialogue politique faite par Moaz el-Khatib est « encourageante », et il s’en est réjoui. « Après avoir ignoré le régime syrien par le passé, la Coalition de l’opposition propose maintenant, pour la première fois, un dialogue, ce que j’ai fortement approuvé, tout comme Lakhadar Brahimi. C’est le début d’un dialogue politique », a souligné M. Ban, ajoutant avec optimisme : « Dès le début de cette crise, on a toujours dit que cette opération militaire et ces combats doivent d’abord s’arrêter pour passer ensuite à un dialogue politique. »
Pour Ban Ki-moon, la « crise syrienne n’a pas commencé à cause de tous ces groupes terroristes qui ont infiltré plus tard le combat ». « C’est pourquoi, cela ne donne pas une justification au président Bachar el-Assad de continuer d’agir de cette manière en tuant et en bombardant les communautés et les villages », a déclaré M. Ban, réaffirmant que « ce n’est pas acceptable ». Et d’ajouter : « Nous savons, bien sûr, qu’il y a une certaine implication terroriste. Et comme M. Assad l’a dit, il a le droit de défendre son propre peuple, mais il devrait savoir que cette crise n’a pas commencé à cause des infiltrations terroristes, parce qu’il a continué à tuer son propre peuple », a-t-il insisté.
Sur sa lancée, le secrétaire général de l’ONU a estimé que « par conséquent, le fait qu’un pays ait désigné certains éléments comme un groupe terroriste ne donne aucune justification qu’ils se battent pour un ennemi commun avec les États-Unis ou d’autres pays. Cette interprétation est allée trop loin et elle n’est pas justifiée », avant de constater que « quoi qu’il en soit, si M. Assad avait la volonté politique, il aurait pu arrêter la violence depuis longtemps, et le dialogue politique aurait commencé. Mais il a persisté à tuer et n’a pas été à l’écoute de son propre peuple. Et c’est par frustration et colère que le peuple s’est battu contre son propre gouvernement. »
C’est dans les nouveaux bureaux entièrement rénovés du secrétaire général de l’ONU, sis au 38e étage, au Palais de Verre, qu’a eu lieu hier le déjeuner organisé par Ban Ki-moon en l’honneur des membres du Comité exécutif de l’Association des correspondants des Nations unies (UNCA) en présence de son chef de cabinet, Susana Malcorra, du représentant du département de...

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Ban ki machin aurait pu dire que l'envoi massif de mercenaires n'a pas arrangé les choses non plus !

Jaber Kamel

09 h 25, le 09 février 2013

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Commentaires (2)

  • Ban ki machin aurait pu dire que l'envoi massif de mercenaires n'a pas arrangé les choses non plus !

    Jaber Kamel

    09 h 25, le 09 février 2013

  • Ah ça, depuis le temps qu'on le répète !...

    Robert Malek

    20 h 22, le 08 février 2013

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