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Moyen Orient et Monde

« En Israël, on s’inquiète plus d’une riposte du Hezbollah que de la Syrie »

L’éventuelle chute de Bachar el-Assad pourrait rallumer un front largement éteint au nord d’Israël, qui se retrouvera confronté à de nouvelles menaces, même si le Hezbollah, son ennemi juré, risque d’en sortir affaibli. « Un changement en Syrie pourrait libérer des éléments radicaux à présent actifs contre le régime Assad », a ainsi indiqué un haut responsable de sécurité israélien sous le couvert de l’anonymat, en référence à des groupes jihadistes, ajoutant que « nous pourrions devoir faire face à des tentatives d’infiltration et des tirs en provenance de Syrie », rappelant que cette frontière était l’une des plus calmes pour Israël depuis 40 ans.
Mais la menace immédiate est le risque que des armes syriennes, conventionnelles ou non, tombent « entre les mauvaises mains », a précisé ce responsable, en référence au Hezbollah. Un éditorialiste du quotidien israélien Yediot Aharonot écrivait la semaine dernière que « les munitions chimiques sont un problème, mais les missiles conventionnels ne sont pas moins menaçants. Le Hezbollah est un problème, mais les groupes jihadistes qui pourraient prendre le contrôle de la zone frontalière avec le Golan ne sont pas moins dangereux. Ils auront les mêmes missiles, les mêmes munitions, mais moins de responsabilité » que le mouvement chiite.
Mais selon le général à la retraite Amnon Sofrin, ancien chef du renseignement au Mossad, le service de renseignements israélien, même si des jihadistes pourraient « profiter de la situation pour agir contre Israël », à ce stade seul le Hezbollah est capable d’installer des ogives chimiques sur les missiles à longue portée dont il dispose. « L’armée israélienne, en particulier le commandement Nord, reste en haute alerte face à une éventuelle riposte à l’attaque aérienne israélienne présumée », écrivait samedi le spécialiste militaire du quotidien Haaretz, rappelant le redéploiement de batteries antimissiles Iron Dome ces derniers jours dans le nord pour parer à d’éventuels tirs du Liban ou de Syrie. « Il y a moins d’inquiétude en Israël d’une riposte militaire syrienne que d’une éventuelle riposte du Hezbollah, ce qui a conduit à un relèvement de la sécurité dans les institutions israéliennes à l’étranger », a-t-il en outre indiqué, évoquant également de possibles opérations du Hezbollah non revendiquées à la frontière nord. Amnon Sofrin a de son côté souligné le danger de voir un régime Assad aux abois en venir à frapper Israël donnant au Hezbollah « la capacité de faire très mal à Israël ».
Le responsable de sécurité israélien, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, estime néanmoins qu’à terme la chute du régime syrien porterait « un coup rude, mais pas mortel, au Hezbollah, ainsi selon lui, il n’y a aucun doute que l’effondrement de ce lien central pour l’Iran serait un coup au Hezbollah et à Téhéran, qui fait tout pour l’empêcher ».
L’éventuelle chute de Bachar el-Assad pourrait rallumer un front largement éteint au nord d’Israël, qui se retrouvera confronté à de nouvelles menaces, même si le Hezbollah, son ennemi juré, risque d’en sortir affaibli. « Un changement en Syrie pourrait libérer des éléments radicaux à présent actifs contre le régime Assad », a ainsi indiqué un haut responsable...

commentaires (2)

Moi qui croyait que les bulgares étaient des abadayes...tout fout le camp,ma pauvre amie!

GEDEON Christian

07 h 17, le 06 février 2013

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Commentaires (2)

  • Moi qui croyait que les bulgares étaient des abadayes...tout fout le camp,ma pauvre amie!

    GEDEON Christian

    07 h 17, le 06 février 2013

  • Avec cette analyse alarmiste et tellement tarabiscoté, on comprend pourquoi l'état raciste est pressé que la bulgarie déclare rapidement ce qu'israel lui demande de faire avec insistance. On a tout compris.Mais que l'état raciste déclare avoir plus peur du hezb résistant que d'autre chose ça fait plaisir .

    Jaber Kamel

    03 h 55, le 06 février 2013

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