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Moyen Orient et Monde

Intervenir ou pas en Syrie, Obama « aux prises » avec une décision délicate

Barack Obama espère pouvoir à la fin de son second mandat regarder derrière lui et pouvoir dire qu’il a fait davantage de bons choix que de mauvais.  Jim Watson/AFP

Le président américain Barack Obama a expliqué hier dans un entretien à un magazine américain qu’il est « aux prises » avec la décision de faire intervenir, ou pas, les États-Unis en Syrie.
« Dans une situation comme celle de la Syrie, je dois me demander : pouvons-nous faire une différence ? » déclare-t-il au magazine New Republic. « Une intervention militaire aurait-elle un impact ? Comment cela affecterait-il notre capacité à soutenir nos troupes qui sont encore en Afghanistan? Quelles seraient les conséquences de notre implication sur le terrain ? Cela pourrait-il accroître encore la violence ou déclencher l’utilisation d’armes chimiques ? Qu’offre la meilleure perspective d’un régime post-Assad ? Et comment est-ce que je considère les dizaines de milliers de personnes qui ont été tuées en Syrie face aux dizaines de milliers qui sont actuellement tuées au Congo ? » dit-il. « Et je suis constamment aux prises avec la question de savoir où et quand les États-Unis doivent intervenir ou agir de manière à faire progresser notre intérêt national, faire progresser notre sécurité, et à ce que cela corresponde à nos idéaux les plus élevés et notre sens de l’humanité. » « Et alors que je suis aux prises avec ces décisions, je garde à l’esprit probablement davantage que tout autre non seulement nos incroyables forces et capacités, mais aussi nos limites », conclut-il.
Le président américain, qui dit devoir prendre des décisions équitables, espère pouvoir à la fin de son second mandat regarder derrière lui et pouvoir dire qu’il a fait davantage de bons choix que de mauvais.
(Source : AFP)
Le président américain Barack Obama a expliqué hier dans un entretien à un magazine américain qu’il est « aux prises » avec la décision de faire intervenir, ou pas, les États-Unis en Syrie.« Dans une situation comme celle de la Syrie, je dois me demander : pouvons-nous faire une différence ? » déclare-t-il au magazine New Republic. « Une intervention militaire aurait-elle un...
commentaires (3)

Que la poule couveuse, malencontreuse et pernicieuse, s'occupe de ses oeufs avant d'aller casser les oeufs des autres poules.

SAKR LEBNAN

11 h 15, le 29 janvier 2013

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Commentaires (3)

  • Que la poule couveuse, malencontreuse et pernicieuse, s'occupe de ses oeufs avant d'aller casser les oeufs des autres poules.

    SAKR LEBNAN

    11 h 15, le 29 janvier 2013

  • Là où ils sont intervenus les amerloques ont semé la pagaille. Qui plus est le président américain dit qu'il voudrait intervenir pour sauvegarder l’intérêt national de son pays. Il a au moins le mérite de l'avouer. La sécurité aux USA laisse à désirer; que diriez-vous Mr. Obama de commencer à balayer devant votre porte ?

    Tina Chamoun

    09 h 16, le 29 janvier 2013

  • Il n'a besoin que de quelques avions pour limiter Assad. Le reste les Syriens eux même s'en chargerons. S'ils ont résisté a ce jour ils finiront par le faire sauter. Il n'ont besoin que d'une couverture aérienne. Allez un peu de courage, la Syrie a été suffisamment détruite pour qu'elle ose troubler qui que ce soit dorénavant. Laissez la reconstruction a la Russie pour qu'elle fasse des sous et l’exploitation du gaz qui revient a la Syrie et elle fera le borgne. L'affaire ainsi réglée il faudra faire le nettoyage chez tous les autres aussi. Il n'est jamais trop tard pour bien faire.

    Pierre Hadjigeorgiou

    07 h 48, le 29 janvier 2013

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