« Dans une situation comme celle de la Syrie, je dois me demander : pouvons-nous faire une différence ? » déclare-t-il au magazine New Republic. « Une intervention militaire aurait-elle un impact ? Comment cela affecterait-il notre capacité à soutenir nos troupes qui sont encore en Afghanistan? Quelles seraient les conséquences de notre implication sur le terrain ? Cela pourrait-il accroître encore la violence ou déclencher l’utilisation d’armes chimiques ? Qu’offre la meilleure perspective d’un régime post-Assad ? Et comment est-ce que je considère les dizaines de milliers de personnes qui ont été tuées en Syrie face aux dizaines de milliers qui sont actuellement tuées au Congo ? » dit-il. « Et je suis constamment aux prises avec la question de savoir où et quand les États-Unis doivent intervenir ou agir de manière à faire progresser notre intérêt national, faire progresser notre sécurité, et à ce que cela corresponde à nos idéaux les plus élevés et notre sens de l’humanité. » « Et alors que je suis aux prises avec ces décisions, je garde à l’esprit probablement davantage que tout autre non seulement nos incroyables forces et capacités, mais aussi nos limites », conclut-il.
Le président américain, qui dit devoir prendre des décisions équitables, espère pouvoir à la fin de son second mandat regarder derrière lui et pouvoir dire qu’il a fait davantage de bons choix que de mauvais.
(Source : AFP)
Que la poule couveuse, malencontreuse et pernicieuse, s'occupe de ses oeufs avant d'aller casser les oeufs des autres poules.
11 h 15, le 29 janvier 2013