La défaite a ébranlé le Parti libéral, malgré un score historique de 10 % en Basse-Saxe obtenu grâce au soutien d’électeurs conservateurs pour l’aider à franchir la barre des 5 % permettant d’avoir des élus. Le ministre de l’Économie, Philipp Rösler, a offert d’abandonner la tête de ce parti, mais cette démission a été refusée. Il va cependant laisser la direction de la campagne nationale des libéraux pour les législatives du 22 septembre à Rainer Brüderle, ancien ministre de l’Économie et actuel chef du groupe FDP au Bundestag, la chambre basse du Parlement.
Le scrutin de dimanche constitue un avertissement pour la chancelière, qui milite avec constance en faveur d’un maintien au pouvoir de sa coalition actuelle au niveau fédéral. « Cela ne pouvait pas être pire » pour les conservateurs, affirme le magazine de centre gauche Der Spiegel sur son site web, évoquant « le cauchemar de Merkel ». « Les pertes de la CDU sont particulièrement significatives » en Basse-Saxe, juge Niels Diederich, politologue à l’Université libre de Berlin. Depuis le début de son deuxième mandat, en 2009, le parti de la chancelière a reculé quasiment à chaque scrutin local et a accumulé plusieurs défaites majeures, notamment en perdant de grands États régionaux de l’Ouest comme la Rhénanie du Nord-Westphalie et le Bade-Wurtemberg, un fief historique. « Mme Merkel est une reine sans royaume », a raillé ainsi Andrea Nahles, secrétaire générale du SPD.
(Source : AFP)
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