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Les partisans de Georges Ibrahim Abdallah pressent le gouvernement libanais d'agir

L'ambassadeur de France exhorte les proches de l'activiste à la patience.

Les partisans de Georges Ibrahim Abdallah (GIA) ont lancé une "campagne nationale" pour sa libération et ont appelé mardi le gouvernement libanais à former un comité ministériel chargé de suivre le dossier de l'ancien activiste libanais.

"Nous appelons le Conseil des ministres à aborder la cause de Georges Ibrahim Abdallah lors de sa prochaine réunion et à former un comité ministériel chargé du suivi de ce dossier", indiquent les partisans de GIA dans un communiqué diffusé, au terme d'une conférence de presse. "Notre manifestation devant l'ambassade de France se poursuit. (...) Nous avons suivi la rencontre entre l'ambassadeur de France Patrice Paoli et le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour et nous avons le droit de savoir +pourquoi il faut attendre+".

La justice française a repoussé lundi jusqu'au 28 janvier sa décision sur une éventuelle libération conditionnelle de M. Abdallah, incarcéré depuis 28 ans après avoir été condamné à perpétuité notamment pour complicité d'assassinat d'un diplomate américain. Un report qui a provoqué la colère des proches et amis du détenu qui ont manifesté lundi devant la représentation française à Beyrouth et inscrit sur son mur : "France = pute américaine" en français et en arabe, reprenant les termes de l'avocat Jacques Vergès, qui avait dénoncé la "mainmise des Etats-Unis" derrière le maintien en détention de son client.

M. Paoli a affirmé mardi avoir fait part à Paris des préoccupations qui s'expriment au Liban concernant la décision de justice qui doit être prise au sujet de la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
"Ce n'est pas une décision (de justice) mais plutôt l'attente d'une décision qui est en cause. Je ne peux pas commenter des décisions de justice et je crois qu'il faut faire preuve d'un peu de patience", a-t-il dit aux journalistes à la sortie de son entretien avec le ministre Mansour. Il a estimé que la manifestation de lundi était une "expression de frustration et de colère".

Les partisans de GIA ont, par ailleurs, annoncé une série d'événements contre la décision de la justice française. Une conférence de presse aura lieu mercredi sur le campus des sciences sociales de l'université libanaise à Tripoli et un sit-in aura lieu à Kobeyat, le village natale de GIA. Une manifestation de solidarité aura également lieu vendredi devant le Centre culturel français à Saïda et une manifestation aura lieu le même jour devant le ministère français de l'Intérieur à Paris.


Engagé auprès du mouvement palestinien radical FPLP (Front populaire de libération de la Palestine), Georges Ibrahim Abdallah avait été arrêté en 1984 et condamné à perpétuité trois ans plus tard pour complicité dans les assassinats en 1982 à Paris de deux diplomates, l'Américain Charles Robert Ray et l'Israélien Yacov Barsimantov.

Les partisans de Georges Ibrahim Abdallah (GIA) ont lancé une "campagne nationale" pour sa libération et ont appelé mardi le gouvernement libanais à former un comité ministériel chargé de suivre le dossier de l'ancien activiste libanais."Nous appelons le Conseil des ministres à aborder la cause de Georges Ibrahim Abdallah lors de sa prochaine réunion et à former un comité ministériel...