Les activistes palestiniens avaient dressé ce camp de tentes, baptisé « Bab al-chams » (La porte du soleil), dans le cadre d’une stratégie « créative » de résistance non violente aux implantations et à l’occupation israéliennes. Il se voulait une réplique palestinienne des colonies sauvages israéliennes. Les organisateurs palestiniens ont assuré hier que ce n’est « pas la fin du combat populaire, il continuera de façon puissante ». Selon eux, six militants ont été blessés par les policiers pendant l’expulsion. Samedi soir, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en pleine campagne électorale, avait ordonné aux forces de sécurité d’expulser immédiatement les Palestiniens qui sont rassemblés entre (la colonie de) Maalé Adoumim et Jérusalem. La région a été décrétée « zone militaire interdite ».
Parallèlement, le ministère israélien de la Défense a publié des plans pour la construction de 170 nouveaux logements et 84 chambres d’hôte dans la colonie de Rotem, dans la vallée du Jourdain, a indiqué l’ONG israélienne anticolonisation La Paix Maintenant. La colonie de Rotem est en zone C, c’est-à-dire dans un secteur palestinien sous contrôle civil et militaire israélien. Une partie de la droite israélienne veut annexer la zone C, qui représente plus de 60 % du territoire de la Cisjordanie occupée.
(Source : agences)