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Liban

Pour Nabaa, la protection de l’enfance, une priorité

Yasser Daoud, le directeur de l’association Nabaa.

Son nom signifie « source » en arabe. L’association Nabaa tente depuis sa formation de régler à la source les problèmes de l’enfance dans les camps palestiniens et dans les quartiers qui se sont développés autour, ne faisant pas de distinction entre Palestiniens, Libanais ou jeunes d’autres nationalités.
Le directeur de Nabaa, Yasser Daoud, au siège de l’association à Saïda, explique que l’ONG avait commencé comme partenaire de « Save the Children » Grande-Bretagne, mais qu’elle a décidé de prendre son autonomie en 2001, pour donner la place aux priorités qu’elle croit être celles des communautés locales. L’association est active dans plusieurs régions et a ouvert des bureaux à Saïda, Tyr et dans le Akkar.
« Le grand titre qui définit nos priorités, c’est la protection de l’enfance, souligne Yasser Daoud. Notre principal souci est le droit à l’éducation. »
Nabaa a conscience de combler une lacune, surtout dans les camps palestiniens, qui sont pratiquement isolés du reste du pays et, par le fait même, des politiques de l’État. « La vision que l’État libanais a des camps palestiniens se résume à l’aspect sécuritaire, dit Yasser Daoud. Or il y a beaucoup de problèmes de la vie quotidienne qui s’y posent. Nabaa vise plus particulièrement celui de l’abandon précoce de l’école, une véritable plaie. Les enfants sont peu motivés de continuer les études parce qu’ils ne voient pas de perspective d’avenir, ils sont entourés de gens diplômés obligés de conduire un taxi parce qu’ils ne trouvent pas de travail. Voilà pourquoi nous organisons des sessions de formation pour les enseignants, afin de leur fournir des outils pour mieux motiver les élèves. »
Un grand projet actuellement préparé par l’association avec l’Unrwa, qui sera mis en place dans les écoles de l’agence onusienne, vise à mettre au point un système de plaintes, qui encourage les élèves et leurs parents à rapporter les abus. Sur un plan plus global, Nabaa est associée avec l’association Alef pour diriger le projet régional Manara pour la gestion des droits de l’enfant. Nabaa organise aussi des activités extrascolaires pour les enfants de familles défavorisées.

Un prix prestigieux, une nouvelle stratégie
Récemment, les efforts de Nabaa ont été récompensés par le prix Stars Foundation (Grande-Bretagne) pour son rôle dans la protection de l’enfance. « Ce prix nous a certainement accordé plus de visibilité, explique Yasser Daoud. Nous avons aussi eu un don de 100 000 dollars grâce auquel nous pourrons élaborer une meilleure stratégie de protection de l’enfance. Nous la mettrons au point en collaboration avec Stars Foundation, qui apportera un appui technique et supervisera l’application de la stratégie. »
Depuis quelques mois, l’association a modifié quelque peu son travail pour répondre aux besoins des nouveaux réfugiés palestiniens dans les camps. Elle tente notamment de faire en sorte que les écoles puissent accueillir de manière plus urgente les élèves venus de Syrie.
Son nom signifie « source » en arabe. L’association Nabaa tente depuis sa formation de régler à la source les problèmes de l’enfance dans les camps palestiniens et dans les quartiers qui se sont développés autour, ne faisant pas de distinction entre Palestiniens, Libanais ou jeunes d’autres nationalités.Le directeur de Nabaa, Yasser Daoud, au siège de l’association à Saïda,...

commentaires (1)

Énorme travail accompli, à encore accomplir et surtout que Chacun doit aider financièrement.

Antoine-Serge KARAMAOUN

00 h 11, le 08 janvier 2013

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Commentaires (1)

  • Énorme travail accompli, à encore accomplir et surtout que Chacun doit aider financièrement.

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    00 h 11, le 08 janvier 2013

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