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Liban

Le ministre syrien de l’Intérieur accusé d’avoir ordonné la mort de centaines de personnes, à Tripoli, en 1986

Hospitalisé à l’Hôpital américain de Beyrouth (AUH) depuis mercredi, après avoir été victime d’un attentat, le ministre syrien de l’Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar, est accusé de « génocide » par un avocat, Tareq Shandab, rapporte une dépêche AFP datée de Beyrouth. L’avocat a demandé qu’une procédure judiciaire soit engagée contre le responsable syrien.
De source hospitalière non confirmée, on assure par ailleurs que l’homme a subi une amputation.
Me Shandab accuse le ministre syrien de l’Intérieur d’avoir ordonné la mort de centaines de personnes à Tripoli, en 1986, alors qu’il était responsable des services de sécurité.
Arrivé mercredi, M. Chaar est soigné à l’AUH d’une blessure à l’épaule à la suite d’un attentat-suicide à la voiture piégée et l’explosion de deux bombes contre son ministère, à Damas. Cette attaque a été revendiquée par le Front jihadiste al-Nosra.
L’avocat a expliqué à l’AFP avoir demandé à la justice d’engager une « procédure contre M. Chaar pour génocide, nettoyage ethnique, assassinat politique et meurtres de responsables religieux et d’enfants en 1986 à Bab el-Tebbaneh ». Les habitants de ce quartier accusent les miliciens proches de Damas d’avoir tué des centaines de personnes en décembre 1986. Le pays était à l’époque plongé dans une guerre civile activement alimentée par Damas.
Dans le document déposé au tribunal et dont l’AFP a obtenu une copie, il est écrit : « Le 19 décembre 1986, l’accusé Mohammad Ibrahim al-Chaar, ses proches collaborateurs et ses complices libanais sont entrés dans le quartier de Bab el-Tebbaneh à Tripoli. » « Ils ont tué et égorgé plus de 600 personnes dans ce quartier, y compris des dirigeants religieux, des enfants, des femmes et des hommes », poursuit le texte.
On rappelle que l’armée et les services de sécurité syriens ont fait la loi au Liban pendant près de 30 ans, jusqu’à ce que les pressions internationales contraignent Damas à retirer ses troupes en 2005 après l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri (14 février 2005).
Hospitalisé à l’Hôpital américain de Beyrouth (AUH) depuis mercredi, après avoir été victime d’un attentat, le ministre syrien de l’Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar, est accusé de « génocide » par un avocat, Tareq Shandab, rapporte une dépêche AFP datée de Beyrouth. L’avocat a demandé qu’une procédure judiciaire soit engagée contre le responsable...

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