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À La Une - Reportage

La plus grande crèche d'Amérique latine veille au dessus de Quito

La muncipalité de Quito espère que la formidable attraction attirera au moins 200.000 personnes sur le "Panecillo".

Quito, la capitale équatorienne. Photo d'archives AFP

Une immense crèche, considérée comme la plus grande d'Amérique latine avec des personnages mesurant jusqu'à 40 mètres, a été installée sur les hauteurs de Quito, illuminant la capitale équatorienne de quelque 400.000 lumières pour les fêtes de Noël.

 

Représentant dans la plus fidèle tradition la vierge Marie et les trois rois mages autour de l'enfant Jésus, le gigantesque ouvrage, qui occupe 3.500 mètres carrés et dont le montage a nécessité trois semaines, est perché sur le "Panecillo", une colline dominant la vieille ville.

L’œuvre, conçue par l'artiste espagnol Agustin de la Herran Matorras en 1976, s'inspire de la vierge de Quito, dont la statue ailée orne le "Panecillo", haut lieu touristique à 3.000 mètres d'altitude.

 

Maria Chingo, l'une des innombrables vendeuses des kiosques de souvenirs, peluches de lama et autres objets artisanaux ou religieux qui entourent le monument, se réjouit de l'arrivée de cette crèche, y voyant un filon pour les affaires de fin d'année. "Maintenant que la crèche est ici, beaucoup de gens vont venir à partir de six heures du soir et vont rester jusqu'à minuit grâce à cette bonne illumination. C'est bon pour les ventes", se félicite-t-elle.

 

Pas moins de 7.000 pièces d’aluminium composent la crèche qui brille de mille feux grâce à 16 réflecteurs de 1.000 watt chacun.

 

De nombreux habitants de Quito viennent se recueillir sur le "Panecillo", l'un des symboles de ce pays où près de 85% de la population est catholique. Parmi eux, Marcelo Andrade est venu avec sa fille Caroline découvrir la crèche géante. "Admirer une crèche, c'est un joli programme pour une visite familiale", assure-t-il.

Fidèles parmi les fidèles, Susana Chilango et ses deux fils, Johnny et Gaby, originaires du quartier, se retrouvent, eux, chaque soir sur le "Panecillo" pour la "novena", les prières de neuf jours avant la fin de l'année destinée à obtenir des grâces spéciales. "En général les gens viennent des environs mais il y aussi des touristes", explique cette mère de famille.

 

Sous les feux de la crèche, les visiteurs peuvent ainsi déguster la "fritada", plat typique de la région à base de porc frit et de maïs, remontant à l'époque coloniale.

Arrivés tout droit d'Italie il y a une semaine, Lucas Amue et sa fiancée Melisa sont tombés sous le charme de la crèche lumineuse et du "Panecillo". "Je crois que c'est la plus belle vue de la ville que j'ai jamais observée jusqu'ici", assure le jeune homme.

 

A partir de six heures et demi toutes les lumières de la crèche s'allument, à l'exception de celles posées sur Jésus, qui resteront éteintes jusqu'au 24 décembre pour commémorer sa naissance.

Preuve de grande ferveur, la crèche se veut aussi un hommage aux... économies d'énergie car les lumières fonctionnent avec des diodes électroluminescente (LED), une technologie d'avenir pour un éclairage qui ne consomme qu'un ampère pour une distance de 100 mètres.

 

La municipalité de Quito espère que la formidable attraction attirera au moins 200.000 personnes sur le "Panecillo", où elle demeurera jusqu'au 6 janvier prochain.

Une immense crèche, considérée comme la plus grande d'Amérique latine avec des personnages mesurant jusqu'à 40 mètres, a été installée sur les hauteurs de Quito, illuminant la capitale équatorienne de quelque 400.000 lumières pour les fêtes de Noël.
 
Représentant dans la plus fidèle tradition la vierge Marie et les trois rois mages autour de l'enfant Jésus, le...

commentaires (1)

Plus c'est grand, plus c'est beau. Pareil pour les pyramides.

Daniel Lange

07 h 37, le 22 décembre 2012

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Commentaires (1)

  • Plus c'est grand, plus c'est beau. Pareil pour les pyramides.

    Daniel Lange

    07 h 37, le 22 décembre 2012

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