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Sport - Voile

Vendée Globe : Le Cléac’h/Gabart : drôle d’endroit pour une rencontre...

Noyés sous des trombes d’eaux, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) et François Gabart (Macif) ne se quittaient pas hier en tête de la flotte du Vendée Globe, au sud de la Nouvelle-Zélande, dans des 50es Hurlants dignes de la fin du monde annoncée par le calendrier maya.
« C’est énorme, hallucinant ! » a témoigné Gabart dans une vidéo au cours de laquelle on aperçoit brièvement, depuis son monocoque, la mâture de son concurrent, souvent masquée par les déferlantes qui balaient les ponts de leurs bateaux.
Le skipper de Macif a bien tenté de joindre son meilleur ennemi par radio VHF. Mais celui-ci n’a pas répondu, peut-être trop occupé par des conditions météo plus musclées que prévu dans la zone, alors que les deux navigateurs se relaient en tête de la course depuis plusieurs jours.
« On se surveille, je le vois à l’AIS (système permettant de repérer et d’identifier les navires) », a confirmé Le Cléac’h au cours de la vacation de la mi-journée jeudi, démentant les probabilités statistiques d’une telle rencontre au milieu de l’océan, après un demi tour du monde...
« Il y a beaucoup de mer dans tous les sens », a-t-il ajouté, expliquant que cela venait probablement de la remontée des fonds à l’approche de l’île Auckland, au sud-ouest de la Nouvelle-Zélande.
« Le vent s’est aussi renforcé, avec des rafales à 55 nœuds, a-t-il poursuivi. C’est un peu chaud, les conditions sont assez sportives... »
Les deux leaders de la course autour du monde en solitaire et sans escale, éloignés d’à peine 3 milles l’un de l’autre au pointage de 12h00 heure française, fonçaient à près de 20 nœuds en direction de la prochaine « porte des glaces », celle de Nouvelle-Zélande, distante d’environ 400 milles.
524 milles derrière eux, Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), 3e, a sobrement confié que « ça bouge(ait) plus » qu’il ne pensait. « La mer est impressionnante, vraiment très impressionnante, a-t-il raconté à la vacation quotidienne. Ça accélère et ça freine très vite. »
Encore sous le coup de son ascension en tête de mât mercredi, environ 25 mètres au-dessus du pont, Dick a précisé qu’il allait bientôt empanner (virer de bord vent arrière) pour, espérait-il, remonter vers des mers plus clémentes.
Treize voiliers étaient encore en course jeudi en début d’après-midi (heure française) après les abandons de sept concurrents depuis le départ des Sables-d’Olonne (Vendée) le 10 novembre. L’Italien Alessandro di Benedetto (Team Plastique) fermait la marche à 4 260 milles (7 890 km) de Le Cléac’h.
Noyés sous des trombes d’eaux, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) et François Gabart (Macif) ne se quittaient pas hier en tête de la flotte du Vendée Globe, au sud de la Nouvelle-Zélande, dans des 50es Hurlants dignes de la fin du monde annoncée par le calendrier maya.« C’est énorme, hallucinant ! » a témoigné Gabart dans une vidéo au cours de laquelle on...

commentaires (1)

Formidable duel. Se retrouver encore ensemble à mi-parcours à affronter la tempête des 50èmes Hurlants, c'est absolument extraordinaire.

Robert Malek

21 h 00, le 20 décembre 2012

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Commentaires (1)

  • Formidable duel. Se retrouver encore ensemble à mi-parcours à affronter la tempête des 50èmes Hurlants, c'est absolument extraordinaire.

    Robert Malek

    21 h 00, le 20 décembre 2012

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