Gravure à l’eau-forte de Luis Feito.
Aux toiles de Lluis Lleo, Javier Pérez Aranda, Luis Feito, Paco Aguilar, Miki Leal et Karina Beltran se joignent également des sculptures au souffle ibérique de l’artiste libanaise Randa Nehmé.
La fluidité des images sur papier népal des aquarelles épurées et rectilignes de l’artiste Lluis Lleo se brise par des pans de jaune ou de bleu. Lesquels planent avec assurance et en équilibre dans la composition. Des couleurs acidulées et audacieuses qui tentent de dissimuler le tracé sensible du crayon et de l’atmosphère vaporeuse du fond de ses aquarelles.
Les lithographies de Javier Aranda se présentent par de larges surfaces rouges où un mince filet noir dessine un croquis.
À côté sont exposées les gravures à l’eau-forte de Luis Feito. Des constructions aux formes abstraites, rouges, noires et blanches se superposent sur un carré rouge sur fond blanc, tel un sensible retour au suprématisme de Kazimir Malevich.
En face, les gravures de Paco Aguilar dévoilent la fermeté et la délicatesse de l’artiste. Avec une note d’abstraction, de dextérité et de rigueur, il étale les fonds gris, les tons bruns et les nuances de noirs. Un monde exquis, animalier, végétal et humain fusionne dans la pureté de l’expression et la minutie de la technique.
Dans un autre registre, Miki Leal traite dans ses photogravures des «fins de films». Des séquences et des images en éternel recommencement: tranches de vie et de pérennité, ou assertion à la mort et à l’éphémère!
Par ailleurs, les œuvres discrètes de l’artiste Karina Beltran couvrent un travail de techniques mixtes. Des miniatures tendres et légères de dessins au crayon, couleurs aquatiques, recousues aux points de croix. Les fils teintés de rose, jaune ou bleu, aussi fins qu’imperceptibles, noués avec soin, pendent et s’intègrent à sa toile avec la délicatesse d’une ouvrière appliquée.
Cet air venu d’Espagne s’associe au souffle des œuvres de Randa Nehmé qui expose les mains sculptées d’un danseur hispanique avec élégance. À tirage limité, en poudre de marbre et alliage de résine, ses productions allongées et très effilées, aux formes souples et pures, sont brassées dans des nuances chaudes d’ocre et de terre.
L’exposition présente, jusqu’au 5 janvier, un moment de délectation où le visiteur, à travers une œuvre contemporaine, évolue dans une réminiscence de l’art moderne. Le détour en vaut la peine!
* Mar Mikhael, rue Pharaon. Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 10h30 à 19h30 et samedi de 10h30 à 19h00. Tél. : 01/570027.
La fluidité des images sur papier népal des aquarelles épurées et rectilignes de l’artiste Lluis Lleo se brise par des pans de jaune ou de bleu. Lesquels planent avec assurance et en équilibre dans la composition. Des couleurs acidulées et audacieuses qui tentent de dissimuler le tracé sensible du crayon et de l’atmosphère vaporeuse du fond de ses aquarelles.
Les lithographies de Javier Aranda se présentent par de larges surfaces rouges où un mince filet noir dessine un croquis.
À côté sont exposées les gravures à l’eau-forte de Luis Feito. Des constructions aux formes abstraites, rouges, noires et blanches se superposent sur un carré rouge sur fond blanc, tel un sensible retour au suprématisme de Kazimir Malevich.
En face, les gravures de Paco Aguilar dévoilent la fermeté et la délicatesse de l’artiste. Avec une note d’abstraction, de dextérité et de rigueur, il étale les fonds gris, les tons bruns et les nuances de noirs. Un monde exquis, animalier, végétal et humain fusionne dans la pureté de l’expression et la minutie de la technique.
Dans un autre registre, Miki Leal traite dans ses photogravures des «fins de films». Des séquences et des images en éternel recommencement: tranches de vie et de pérennité, ou assertion à la mort et à l’éphémère!
Par ailleurs, les œuvres discrètes de l’artiste Karina Beltran couvrent un travail de techniques mixtes. Des miniatures tendres et légères de dessins au crayon, couleurs aquatiques, recousues aux points de croix. Les fils teintés de rose, jaune ou bleu, aussi fins qu’imperceptibles, noués avec soin, pendent et s’intègrent à sa toile avec la délicatesse d’une ouvrière appliquée.
Cet air venu d’Espagne s’associe au souffle des œuvres de Randa Nehmé qui expose les mains sculptées d’un danseur hispanique avec élégance. À tirage limité, en poudre de marbre et alliage de résine, ses productions allongées et très effilées, aux formes souples et pures, sont brassées dans des nuances chaudes d’ocre et de terre.
L’exposition présente, jusqu’au 5 janvier, un moment de délectation où le visiteur, à travers une œuvre contemporaine, évolue dans une réminiscence de l’art moderne. Le détour en vaut la peine!
* Mar Mikhael, rue Pharaon. Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 10h30 à 19h30 et samedi de 10h30 à 19h00. Tél. : 01/570027.
Aux toiles de Lluis Lleo, Javier Pérez Aranda, Luis Feito, Paco Aguilar, Miki Leal et Karina Beltran se joignent également des sculptures au souffle ibérique de l’artiste libanaise Randa Nehmé.La fluidité des images sur papier népal des aquarelles épurées et rectilignes de l’artiste Lluis Lleo se brise par des pans de jaune ou de bleu. Lesquels planent avec assurance et en...
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