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Sport - Ligue 1

Montpellier surfe sur une nouvelle dynamique

Au creux de la vague durant le premier quart de saison, le champion de France Montpellier surfe désormais sur une belle dynamique depuis la trêve internationale d’octobre, qui l’éloigne de la zone de relégation et le met dans la roue des candidats à l’Europe.

L’entraîneur de Montpellier René Girard, connu pour son franc-parler et ses coups de gueule, est satisfait de la prestation de son équipe qui commence à enchaîner enfin les victoires surtout au stade « la Mosson ». Fred Tanneau/AFP

L’équipe de René Girard, qui avait concédé cinq défaites lors des neuf journées initiales, ne s’est inclinée qu’à une seule reprise (1-0 chez le leader Lyon) depuis le 27 octobre et sa première victoire à la Mosson face à Nice (3-1).
« Depuis quelque temps, on est présent », se félicite Girard. Grâce à ses deux succès consécutifs devant Ajaccio (3-0) et mercredi à Brest (2-1), série inédite en championnat cette saison, Montpellier se positionne à la 11e place, sept points devant Sochaux, premier relégable et à quatre longueurs seulement de Lorient, installé à la quatrième place qualificative pour l’Europa League.
Autorité restaurée à la Mosson, solidité retrouvée de la défense et ambition recentrée sur les échéances domestiques nourrissent le redressement du champion de France, pourtant plombé par une cascades de blessures, un calendrier démentiel et des tensions internes (affaire Jeunechamp, coup de gueule de Louis Nicollin, sifflets du public à l’égard de Belhanda...)
Depuis l’échec à la Mosson face à l’Olympiakos, qui a pointé des carences rédhibitoires en Ligue des champions, Montpellier s’est repris en main face à l’urgence en termes de points et au constat d’échec.
La mise en berne des espoirs européens a coïncidé avec le redressement en L1, amorcé devant Nice. Peu à peu, la motivation a basculé d’une compétition à l’autre. « Maintenant que l’on n’a plus la C1, on peut se consacrer totalement au championnat », estimait mardi le capitaine Mapou Yanga-Mbiwa.
Le renouveau de l’équipe de Girard se traduit avant tout par une souveraineté retrouvée à la Mosson. Incapable de s’y imposer lors des deux premiers mois, le champion de France a remis de l’ordre à la maison. « Nous avons péché chez nous en ce début de championnat », constatait récemment Girard.
Depuis, à l’exception des nuls concédés devant le PSG (1-1) et Schalke (1-1) pour son ultime match en Ligue des champions, Montpellier a accumulé cinq victoires toutes compétitions confondues.
Ces progrès à la Mosson s’accompagnent d’une solidité défensive. « Tout le monde a pris conscience que les bases défensives étaient les bases du jeu, tout simplement. Quand on est costaud, on peut bâtir quelque chose dessus », rappelait Girard, à l’exigence à nouveau respectée. « Dans la phase de transfert récupération-attaque, on est plus cohérent, on commet moins d’erreurs. On a retrouvé un équilibre d’équipe et un groupe qui se sent bien », expliquait-il.
Un axe stabilisé autour de Yanga-Mbiwa et Hilton, le gardien Jourdren redevenu décisif ou l’émergence d’el-Kaoutari sur le flanc gauche ont contribué à stabiliser une défense, au sein de laquelle l’entraîneur privilégie la continuité aux rotations incessantes.
En restaurant les forces qui en ont fait un champion, Montpellier se projette à nouveau vers l’avant. « Être dans les cinq premiers, c’est possible. On a attaqué la course-poursuite, on n’a rien à perdre, si ce n’est de mordre les mollets de ceux qui sont devant nous », lance Girard.
L’équipe de René Girard, qui avait concédé cinq défaites lors des neuf journées initiales, ne s’est inclinée qu’à une seule reprise (1-0 chez le leader Lyon) depuis le 27 octobre et sa première victoire à la Mosson face à Nice (3-1).« Depuis quelque temps, on est présent », se félicite Girard. Grâce à ses deux succès consécutifs devant Ajaccio (3-0) et...

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