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Liban

Le décor est planté

Rue Georges Picot, les immeubles Daouk, conçus par Mardiros Altounian, «sont représentatifs d’une période transitoire dans la production architecturale locale, marquée par l’introduction du béton dans un bâti encore classique (néo-ottoman)», souligne l’auteur, faisant observer aussi que la seconde moitié des années vingt est marquée par l’émergence des vérandas en béton et des baies vitrées, qui viennent s’ajouter à la baie centrale couramment utilisée. En 1929, 1403 permis de construire sont délivrés et les importations du ciment ne cessant de s’accroître conduiront à la création de la Société des ciments libanais de Chekka, qui sera fondée par Mgr Antoine Arida en partenariat avec une société française. Entre-temps, l’Hôtel-Dieu de France, qui bénéficie d’une capacité de 300 lits, est achevé en 1923. Formé de plusieurs pavillons de style colonial, il a été conçu par Youssef Aftimos, qui a à son actif le bâtiment de la municipalité de Beyrouth. À cette période débute aussi la construction du musée national (réalisé par Antoine Nahas et l’architecte français Pierre Le Prince-Ringuet) et l’élargissement d’une partie de la façade maritime de Ras-Beyrouth, qui deviendra la promenade Manara-Raouché. En 1924, deux salles de cinéma, le Chef-d’œuvre et le Central Pathé, sont inaugurées; la prison des Sablons devient fonctionnelle, et Walid Sabra fonde le Conservatoire national de musique.
Rue Georges Picot, les immeubles Daouk, conçus par Mardiros Altounian, «sont représentatifs d’une période transitoire dans la production architecturale locale, marquée par l’introduction du béton dans un bâti encore classique (néo-ottoman)», souligne l’auteur, faisant observer aussi que la seconde moitié des années vingt est marquée par l’émergence des vérandas en béton et...

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