Porcelaine, bijoux, objets en bois ouvragés, cuivre martelé, mosaïque, poterie, châles, sacs à main, pochettes pour iPad... parent les étals de la boutique d’une aura spéciale à l’époque des fêtes de fin d’année.
Il faut dire que les dames de la Fondation nationale du patrimoine mettent un point d’honneur à présenter des nouveautés à chaque édition. Cette année par exemple, des exclusivités signées Cyrille Najjar (très beaux bougeoirs ciselés et autres récipients malléables en inox), Randa Tabbah (un collier unique et divers bagues et bracelets inspirés des collections antiques), Christelle Riou (porcelaine peinte à la main de motifs archéologiques), Yildiz Diab (outre les écharpes, elle présente un kit de canevas illustrant le drapeau libanais), Raeda Koraytem Barbir (éclatants tarbouches en plexi et bois ouvragés), Magali Nahas Toutoungi (sous-plats, plats et tire-bouchons
Moins classiques, plus colorées et fun, les assiettes de Andine Abou et les bouteilles de Rana Barazi Tabbara. Pour le musée national, Bokja a également créé le «Peace Protestor». «En référence aux figurines phéniciennes, nos protestataires s’unissent en dépit de leurs différences et deviennent ainsi plus forts. À l’instar des tissus bigarrés et en patchwork dont elles sont fabriquées, ils s’unissent de manière inattendue et non conventionnelle.»
Le comité du musée – Lama Salam et Leila Ziadé tiennent ainsi à rappeler que les fonds récoltés servent à soutenir l’action de la Direction générale des antiquités en faveur du développement et de la sauvegarde du musée –, soutenu par une flopée de volontaires et de généreux donateurs (dont Oslo pour le catering, Impact BBDO et Picasso pour la campagne publicitaire), a ouvert cette année les portes de la boutique à plus de trente-six créateurs qui se sont inspirés de formes anciennes, jouant avec les motifs et les textures, pour produire des pièces uniques qui habiteront la boutique durant toute l’année.
Si près de 300 antiquités (entre sarcophages monumentaux, mosaïques byzantines, stèles, statues votives, icônes ou encore manuscrits melkites) sont actuellement exposées au musée Rath de Genève où se déroule l’exposition «La fascination du Liban» – un événement organisé en collaboration avec le ministère de la Culture (Direction générale des antiquités) révèle la richesse des collections qui sont préservées au musée –, il n’en reste pas moins des trésors inestimables à redécouvrir à l’occasion de la Nocturne.
Très apprécié du public et attendu de pied ferme par ses inconditionnels, ce double évènement conjugue le beau au passé (lointain) dans les galeries du musée où le temps a suspendu son vol. Il le conjugue au présent également, dans la boutique où mille et un objets brillent d’un éclat «spécial fêtes». Un éclat inspiré du passé, avec un « feel » résolument moderne.
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