« Autour du Qatar, un certain nombre d’inquiétudes se sont manifestées, qu’objectivement, à titre personnel, je ne comprends pas, parce que c’est du business », a-t-elle déclaré.
« Franchement on a toutes les raisons de se réjouir que ces pays qui ont de l’argent viennent investir chez nous », a ajouté la porte-parole du gouvernement.
Un fonds d’investissement franco-qatari, doté de 300 millions d’euros, sera créé prochainement par la Caisse des dépôts et le Qatar, qui ont signé cette semaine un protocole d’accord sur le sujet. Ce fonds, initialement présenté comme destiné aux banlieues, investira finalement dans des PME innovantes.
Cet automne, certains membres de la classe politique se sont inquiétés publiquement de la stratégie d’investissement du Qatar en France et d’éventuelles visées communautaristes.
Najat Vallaud-Belkacem a noté que la création d’un fonds franco-chinois n’avait pas suscité de réaction de cet ordre. « C’est vrai qu’il y a un malaise avec un certain nombre de pays », a-t-elle dit. Mais « si on veut que tout ça avance dans de bonnes conditions, il faut relativiser les choses et expliquer que le Qatar est un État parmi d’autres qui viennent investir en France ».
Elle a invité les jeunes entrepreneurs de banlieues, chez qui l’annonce du fonds avait fait naître de grands espoirs, à « se saisir de cette opportunité » mais à ne pas s’en contenter.
(Source : AFP)