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À La Une - Collection

Pour son 3e anniversaire, la Q invite Marilyn Monroe

La Q Contemporary s’est transformée jusqu’à ce week-end (avec prolongation ?) en Silver Factory pour accueillir la série des Marilyn Monroe d’Andy Warhol.

Marilyn Monroe en toutes couleurs. Photo Michel Sayegh

L’événement était de taille. Le défi aussi. Car malgré toutes les difficultés dues notamment au contexte du pays, la rencontre organisée par Nabil Jean Sab (Compagnie privée de conseils et d’investissements) – entre Emmanuel Javogue, collectionneur pris d’engouement pour l’art américain d’après-guerre, et la galerie Q voulant célébrer son troisième anniversaire dans une ambiance très pop art – a eu finalement lieu.
C’est donc dans une atmosphère de fête et sur fond de papiers argentés tapissant les murs ponctués de photos d’Andy Warhol et d’un écran qui passe en boucle les films de l’artiste phare des sixties que la grande Marilyn Monroe s’est affichée en une dizaine de formats. Bicolore, tricolore, multicolore ou carrément en noir et blanc, la série appartenant à Emmanuel Javogue permet au spectateur une promiscuité jusqu’alors inégalée.
L’artiste Andy Warhol est une figure centrale du mouvement artistique pop art. Peintre, réalisateur de films, producteur de musique et auteur, ses œuvres ont marqué l’histoire de l’art. «Le pop art, largement interprété comme une réaction aux idées dominantes de l’expressionnisme abstrait, se présente en effet plus dans l’attitude donnée à l’œuvre que par l’œuvre elle-même », dit le collectionneur français. Celui-ci s’est approprié ces œuvres vingt ans après que Warhol ait réalisé ses sérigraphies Marilyn.
«Cela fait 25 ans que je collectionne des œuvres d’art de tous genres, car je suis très éclectique. Aimant moi-même la peinture dès l’âge de quinze ans mais réalisant que je ne savais pas dessiner ni peindre, j’ai reporté cet amour sur le désir de collectionner.» Certaines ont été acquises moins cher que d’autres. « D’ailleurs, renchérit Emmanuel Javogue, chaque sérigraphie a sa cote. Cela dépend du goût de chacun. »
Pourquoi le Liban comme destination à sa collection? «J’habite Costa Rica depuis quelques années et je suis un aventurier, répond Javogue. Par ailleurs, je ne suis pas un collectionneur égoïste. Bien au contraire, j’aime faire voyager l’art que je possède et le partager avec l’autre. C’est à l’initiative de la banque CPCI que s’est créé ce projet et j’y ai totalement adhéré.» «La série complète de sérigraphies d’Andy Warhol représentant Monroe sous toutes les couleurs a déjà visité la Chine et certains pays d’Europe », ajoute le collectionneur.
Aujourd’hui, elle est au Liban pour tous les férus du mouvement de la «Factory», pour faire revivre ces années où un visionnaire et un avant-gardiste du nom de Warhol a compris que la société future allait être pour la «peoplisation» et pour la mise en scène de tout produit de consommation, même l’art. Au Liban pour encore quelques jours avant de repartir pour d’autres aventures.
L’événement était de taille. Le défi aussi. Car malgré toutes les difficultés dues notamment au contexte du pays, la rencontre organisée par Nabil Jean Sab (Compagnie privée de conseils et d’investissements) – entre Emmanuel Javogue, collectionneur pris d’engouement pour l’art américain d’après-guerre, et la galerie Q voulant célébrer son troisième anniversaire...

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