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Sport

Droit de réponse de l’Athletico Sport Club

René MATTA
Suite à l’article de notre collègue Tony Hayek paru dans notre édition de jeudi dernier, 15 novembre 2012, au sujet du match de football Liban-Qatar, nous avons reçu de
l’Athletico Sport Club le droit de réponse suivant :
« Athletico Sport Club se voit dans l’obligation de répondre aux propos se rapportant à M. Robert Paoli, président du club, ainsi qu’à un de ses joueurs élites, Philippe Paoli.
« L’Athletico est fier de l’amitié qui lie Theo Bûcker, entraîneur de l’équipe nationale, non seulement au président Robert Paoli mais à chaque joueur, entraîneur et dirigeant du club, et nous saluons les efforts qu’il fait pour élever le niveau du football libanais.
« Jusqu’en 2010, l’équipe nationale n’a jamais dépassé les tours préliminaires, que ce soit en qualifications pour la Coupe du monde ou pour la Coupe d’Asie, se classant parmi les dernières.
« Pour la première fois dans l’histoire du football libanais et grâce à l’entraîneur Theo Bûcker, nous sommes parvenus à la phase finale des qualifications mondiales et notre équipe nationale a ainsi pu battre le Koweït, l’Iran, la Corée du Sud, les Émirats, l’Irak, la Thaïlande, entre autres.
« Des exploits inédits dans le palmarès libanais, où le miracle n’a pas de place, mais qui sont dus plutôt à une motivation indéfectible, un entraînement de professionnels de Theo et de toute son équipe, visant à former une équipe nationale exceptionnelle, menée par Rida Antar, capitaine exemplaire.
« Concernant le match de mercredi, perdu contre le Qatar, l’entraîneur brésilien du Qatar a salué le niveau et la performance de l’équipe du Liban, considérant que les Libanais, s’ils ont perdu le match, ont gagné par la qualité de leur travail sur le terrain.
« Que notre équipe nationale perde 1-0 face à une équipe dont le budget fait plus de 100 fois le nôtre n’est pas une humiliation.
« En 2009, Athletico a convaincu Theo Bûcker de se charger d’une mission spécifique : entraîner l’équipe élite du club, dont Philippe Paoli faisait partie, en vue d’un voyage crucial à l’Olympique lyonnais avant la signature du contrat de partenariat entre les deux clubs. La mission a été accomplie avec succès et le contrat a été dûment signé. Theo Bûcker a ensuite rejoint l’équipe du Ahed puis pris en charge notre équipe nationale.
« Enfin, pour clarifier le choix de Philippe Paoli, voici un petit aperçu sur son parcours :
 Philippe a participé en 2009 au championnat du Liban U15 et a été le buteur du championnat avec 16 buts.
 Il a fait partie de la sélection nationale des U17. Il a joué avec elle quatre matches amicaux internationaux : il a gagné contre la sélection syrienne 2-1 (1 but de Philippe) et contre la sélection jordanienne 5-1
(4 buts de Philippe) ; il a perdu contre le Qatar 4-1 (1 but de Philippe) et contre la deuxième sélection jordanienne 4-2.
 Philippe est un des rares joueurs étrangers (non français) à être sélectionné par le prestigieux club de l’Olympique lyonnais pour joindre leur équipe des U19, (voir le site de l’OL) et il a rejoint l’équipe nationale libanaise avec l’accord de Stéphane Roche, responsable du centre de formation de l’OL.
 Au Liban, Philippe joue en première division avec le club Racing.

« Nous voulons par ailleurs vous rappeler les termes de votre article daté du 7 septembre 2012 dans lequel vous-même décriviez Philippe comme étant, nous vous citons : “ l’espoir du futur... le niveau technique incroyable de ce jeune joueur qui semble promis à un avenir radieux dans le monde du ballon rond ”.
« Enfin, sachez que le recrutement des jeunes talents, tels que Nader Matar, Alexis Khazzaka, Amir Houssary ou Fayez Chamsine, entre dans la politique de l’entraîneur Bûcker pour assurer une continuité au football libanais.
« Quant au fait qu’il soit rare de trouver des joueurs de 17 ans dans les équipes nationales, voici des exemples, parmi d’autres, contredisant vos affirmations : Wayne Rooney, qui a été sélectionné et qui a brillé, Theo Walcott, sélectionné à 17 ans et 3 mois, tous deux dans l’équipe d’Angleterre.
« Cher Monsieur Hayek, Athletico Sport Club travaille avec acharnement, parfois à contre-courant, afin de promouvoir le football libanais et d’assurer les meilleures conditions d’entraînement à tous les sportifs et surtout aux joueurs talentueux désirant atteindre le plus haut niveau.
La critique est nécessaire au progrès, et nous la souhaitons. Ne serait-il pas temps de travailler main dans la main, avec intelligence et pragmatisme, pour continuer à motiver nos joueurs de demain et leur permettre de donner le meilleur d’eux-mêmes ? Le Liban et son football mériteraient bien cette fierté. »

René MATTA
Vice-président d’Athletico Sport Club
Suite à l’article de notre collègue Tony Hayek paru dans notre édition de jeudi dernier, 15 novembre 2012, au sujet du match de football Liban-Qatar, nous avons reçu de l’Athletico Sport Club le droit de réponse suivant :« Athletico Sport Club se voit dans l’obligation de répondre aux propos se rapportant à M. Robert Paoli, président du club, ainsi qu’à un de ses...

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