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Sport - Tennis

Coupe Davis : David Ferrer en patron

Toujours aussi solide, David Ferrer a apporté le premier point en dominant Radek Stepanek, hier lors du premier match de la finale de coupe Davis entre l’Espagne et la République tchèque. Michal Cizek/AFP

David Ferrer a apporté hier le premier point à l’Espagne en dominant (6-3, 6-4, 6-4) le Tchèque Radek Stepanek en finale de Coupe Davis. C’est juste logique. L’un, Radek Stepanek, est contraint de surjouer pour tenir la cadence, l’autre, David Ferrer, joue simplement à son niveau. L’Espagnol possède toutes les réponses et cela se traduit par une victoire (6-3, 6-4, 6-4 en 2h58’). Quand le Tchèque prend d’assaut le filet, le 5e mondial trouve une cible et aligne les passings. Quand le 37e mondial tente la filière longue, il s’épuise. Il tient sur un fil, sauve sept balles de break à 3-2 après 22 minutes de lutte, mais le funambule finit par tomber sur une double faute à 4-3.
Sur tous ses services, Radek Stepanek frôle le précipice. Face à la solidité de David Ferrer, il manque de puissance et son service ne lui offre pas d’oxygène. Le Tchèque doit travailler sur chaque point, et dans le rôle de meilleur ouvrier, l’Espagnol est intouchable. Avec son incroyable couverture de terrain, sa qualité de passings et son expérience, le 5e mondial reste inflexible aux fantaisies adverses. Les variations, une salle (un peu) hostile et une surface (un peu) rapide ne lui font pas bouger une oreille. Les débreaks à 3-2 au deuxième set ou à 5-2 dans la 3e manche ne l’atteignent pas. Il attend que l’euphorie adverse cesse pour planter ses banderilles.
Pour compliquer les affaires tchèques, David Ferrer bénéficie d’un capital confiance à la hauteur de la meilleure saison de sa carrière. Quand il doit sauver une balle de break à 3-2 dans la troisième manche, il claque un ace. Quand il faut conclure le match à 5-4, il vient aussi au filet malgré la tension. L’Espagnol ne fait pas que défendre, il provoque et prend sa chance sur chaque balle courte. Dans les tribunes, Ivan Lendl ne peut que constater les dégâts. Dans le clan espagnol, Juan Carlos Ferrero jubile. Ces deux grands travailleurs connaissent le prix du labeur et la valeur du 5e mondial. Rafael Nadal n’est pas là, mais David Ferrer n’est pas une doublure.
David Ferrer a apporté hier le premier point à l’Espagne en dominant (6-3, 6-4, 6-4) le Tchèque Radek Stepanek en finale de Coupe Davis. C’est juste logique. L’un, Radek Stepanek, est contraint de surjouer pour tenir la cadence, l’autre, David Ferrer, joue simplement à son niveau. L’Espagnol possède toutes les réponses et cela se traduit par une victoire (6-3, 6-4, 6-4...

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