Commentant pour sa part les développements en Syrie, l’ancien Premier ministre Saad Hariri a salué l’unification de l’opposition syrienne, « qui constitue un pas nécessaire et profitable à la révolution du peuple syrien ». Il a félicité par téléphone le président de la coalition syrienne Ahmad Maaz al-Khatib, et ses deux seconds.
En outre, l’ambassadeur d’Égypte Achraf Hamdi s’est entretenu hier avec le responsable des relations arabes du Hezbollah cheikh Hassan Ezzeddine. « L’enjeu essentiel est d’immuniser le Liban contre les répercussions des événements régionaux, grâce à un consensus interne qui assure l’intérêt national sans toutefois écarter quelque partie de la table de dialogue », a déclaré l’ambassadeur égyptien. Insistant ainsi sur « la nécessité de poursuivre le dialogue, sous l’égide des institutions et de la légitimité », il a mis l’accent sur « la nécessité de maintenir en même temps la politique de distanciation ». C’est ce point d’ailleurs qui a été au centre de l’entretien du diplomate avec le responsable du Hezbollah.
« Israël, Bachar et le Hezbollah »
Il convient d’indiquer dans ce cadre que le député Kataëb Fadi Habre a estimé que le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah « vit dans l’angoisse de son avenir, face à l’éventuel chute du (président syrien) Bachar el-Assad ». « La fuite en avant se fait par la formation d’un gouvernement de partenariat national apte à protéger le Hezbollah, à condition qu’il remette ses armes à l’État », a affirmé M. Habre en s’adressant au leader du parti de Dieu, dans une interview à Radio Liban libre (RLL). « Les intérêts d’Israël, de Bachar (el-Assad) et du Hezbollah sont proches et concordants », a-t-il conclu, en réponse à une question.
S’agissant enfin de la situation aux frontières avec la Syrie, le juge d’instruction près le tribunal militaire Imad el-Zein a interrogé hier un détenu impliqué, avec 13 autres fugitifs de nationalité libanaise, syrienne, jordanienne, palestinienne et algérienne, dans la création d’un réseau commun entre le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Heloué et des militants de l’opposition syrienne, selon l’Agence nationale d’information.
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CORRECTION ! Merci : DARBB ZAKA chez les Plénipotentiaires "DÉSHÉRITÉS "......
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
08 h 41, le 14 novembre 2012