Les hostilités avaient éclaté samedi après un tir de missile antichar contre une jeep de l’armée israélienne à la lisière de l’enclave palestinienne. Six Palestiniens ont été tués et 35 autres blessés dans les affrontements qui ont suivi. Au moins huit Israéliens ont été blessés. Ce nouvel accès de violence a poussé le Premier ministre Benjamin Netanyahu à affirmer être « prêt à l’escalade ». Le ministre de la Défense Ehud Barak a, quant à lui, lancé une mise en garde au Hamas « qui va payer le prix fort ».
À en croire les analystes, ce langage ferme traduit l’état d’esprit du gouvernement Netanyahu, et reflète les discussions menées en son sein sur la façon d’articuler la réponse d’Israël. Une intervention militaire d’envergure, un accroissement des raids aériens et la liquidation de hauts cadres de Gaza sont autant d’actions envisagées. Un haut responsable israélien, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, a confirmé que M. Netanyahu comptait voir les diplomates « pour les préparer à l’éventualité, si elle se présente, qu’Israël ait à agir de façon un peu plus énergique (...) ». Cependant, même s’ils sont en faveur d’une réponse musclée, peu de responsables israéliens sont enclins à déclencher une opération de l’envergure de « Plomb durci » (27 décembre 2008 au 18 janvier 2009).
En attendant, un calme précaire régnait hier à la frontière entre Gaza et Israël, après des tentatives de l’Égypte de faire appliquer une trêve par les groupes armés palestiniens. Selon des sources palestiniennes, les principaux mouvements de Gaza, en particulier le Hamas et le Jihad islamique, se sont dit prêts à respecter la trêve si Israël « s’engage à en faire autant ». De son côté, la chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton, a appelé les deux parties à la retenue.
(Source : AFP)
commentaires (1)
Si pour des raisons électorales nathan/videur veut tuer des innocents, on comprend très bien son mode de fonctionnement, mais si c'est pour encore nous raconter des histoires de gladiateurs, il sait qu'il ne parviendra pas à rayer Gaza de la carte, il s'est ramolli depuis qu'une certaine résistance lui a baffé la gueule.En 2006.
Jaber Kamel
11 h 20, le 13 novembre 2012