« Un an après l’immense espoir soulevé par les révolutions arabes, les femmes sont de nouveau exclues du jeu politique et leurs libertés individuelles et publiques remises en question, lit-on sur le site de FFM. Les restrictions persistantes concernant l’occupation des espaces publics et leurs tenues vestimentaires montrent encore une fois que le corps des femmes demeure l’objet de tous les interdits. »
« À quoi sert la révolution si je ne peux pas danser ? Cette phrase inspirée d’une citation d’Emma Goldman, une féministe russe du XIXe siècle, prend tout son sens pour les femmes qui aspirent à disposer de leur corps en toute liberté », indique encore le site.
Créé en janvier 2008, le FFM vise à améliorer la condition des femmes et à faire la promotion de l’égalité des sexes dans l’ensemble des pays du bassin méditerranéen. Il fait partie du Réseau international des fonds de femmes et du Women’s Funding Network.
Le jury était composé de Souad Belhaddad, Pierre Yves Gimenez, Sylvie Hugues, Frédérique Jouval, Caroline Laurent-Simon, Catalina Martin-Chico, Marie-Paule Nègre, Reza et Lizzie Sadin. Les gagnantes recevront des appareils photo d’une valeur de 400, 300 et 200 euros.
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