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À La Une - Présidentielle US

Le monde s’empresse de féliciter Obama

Ban Ki-moon invite le président américain à agir en Syrie et au Proche-Orient.

Le président américain Barack Obama célébrant, avec le vice-président Joe Biden, sa victoire après sa réélection à la tête des Etats-Unis. Robyn Beck/

Les dirigeants du monde entier se sont empressés mercredi de féliciter le président américain Barack Obama après sa réélection à un second mandat à la tête de la première puissance mondiale.

 

Parmi les Européens soucieux de marquer des liens qu'ils veulent particuliers avec Washington, le Premier ministre britannique David Cameron comme le président du Conseil de l'Union européenne Herman Van Rompuy ont très vite réagi sur leurs comptes twitter respectifs.

 

Le premier, en voyage en Jordanie, adressant par tweet ses "chaleureuses félicitations à mon ami @Barack Obama". "Impatient de continuer à travailler ensemble", a ajouté le conservateur David Cameron.

"Très heureux de la réélection du président Obama", a écrit M. Van Rompuy en néerlandais, avant deux nouveaux tweets en néerlandais et en français disant : "Heureux de l'élection du président Obama".

 

Puis M. Van Rompuy et le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso ont publié un communiqué commun dans lequel ils ont adressé leurs "chaleureuses félicitations au président Obama pour sa réélection"."Les Etats-Unis sont un partenaire stratégique clé de l'Union européenne et nous souhaitons poursuivre la coopération étroite établie avec le président Obama au cours des quatre dernières années", ont-ils ajouté.

 

Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a adressé lui aussi via Twitter ses "chaleureuses félicitations" au président Obama, et estimé que "le lien transatlantique restait toujours aussi important pour la paix et la sécurité, et le président Barack Obama a fait preuve d'un grand leadership en le maintenant fort".

 

En Allemagne, la chancelière Angela Merkel a souligné dans un communiqué la collaboration étroite entre son pays et les Etats-Unis. "Je vous félicite très chaleureusement pour votre réélection (...). Nous avons collaboré ces dernières années étroitement et amicalement. J'estime particulièrement nos nombreuses discussions (...) en particulier pour surmonter la crise économique et financière mondiale", a-t-elle dit.

 

Le président français François Hollande a, pour sa part, salué le "choix clair" des Américains pour une "Amérique ouverte et solidaire, pleinement engagée sur la scène internationale". "Je vous adresse, au nom de tous les Français et en mon nom personnel, mes plus chaleureuses félicitations. C'est un moment important pour les Etats-Unis mais aussi pour le monde", a déclaré M. Hollande dans un communiqué de l'Elysée.

 

Au Canada, un autre allié proche, le Premier ministre conservateur Stephen Harper et le chef du principal parti d'opposition Thomas Mulcair ont rapidement salué la réélection du président sortant.

M. Harper a déclaré se réjouir de la perspective de travailler avec l'administration Obama pendant les quatre prochaines années pour "développer le commerce et les investissements".

 

Saluant la réélection de son homologue, le président russe Vladimir Poutine a souhaité qu'elle ait des conséquences positives sur les relations bilatérales, a déclaré son porte-parole, cité par les agences de presse.

"La coopération de pays comme la Russie et les Etats-Unis a une signification clé pour la stabilité et la sécurité dans le monde", a déclaré M. Poutine.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a pour sa part souligné dans une interview que pour Moscou cette coopération devait se faire sur un principe "d'égalité, d'intérêt mutuel, de respect mutuel".

 

La Chine a de son côté félicité le président Obama, selon un porte-parole de la diplomatie chinoise.

"Dans une nouvelle époque historique, je souhaite que nos relations bilatérales fondées sur une coopération constructive franchissent un nouveau stade", a déclaré le président chinois Hu Jintao dans un message commun avec son Premier ministre Wen Jiabao.

 

En Israël, la réélection de M. Obama, a été bien accueillie, le Premier ministre Benjamin Netanyahu assurant que l'alliance avec les Etats-Unis était "plus forte que jamais". Le vice-Premier ministre israélien Sylvan Shalom a protesté des bonnes relations avec l'administration démocrate malgré des divergences bien connues notamment sur la question des colonies israéliennes et en raison des sympathies prêtées à M. Netanyahu en faveur du candidat républicain Mitt Romney.

 

Le député de l'opposition travailliste Avishaï Braverman, a néanmoins critiqué M. Netanyahu en l'accusant d'avoir "pendant trois an commis l'erreur de soutenir la droite extrémiste républicaine (le parti de Mitt Romney) en vue de faire tomber Barack Obama". La commentatrice de la radio militaire Ilil Shahar a également estimé que le Premier ministre risquait de payer le prix de son soutien à Mitt Romney en prévoyant que les pressions exercées par Barack Obama sur Israël ont "toutes chances de ne pas être modérées".

 

Toujours au Moyen-Orient, le président palestinien Mahmoud Abbas a félicité Barack Obama et souhaité qu'il "continue ses efforts pour la paix", le négociateur Saëb Erakat espérant que la réélection du président américain conduise à la création d'un Etat palestinien.

 

"Nous espérons que le président Obama placera la Syrie parmi les priorités de sa politique étrangère, afin de pouvoir mettre un terme à la crise et réaliser les aspirations du peuple syrien à choisir son gouvernement et son président, tout comme le peuple américain l'a fait", a déclaré pour sa part à l'AFP Radwane Ziadeh, directeur des relations internationales du Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition.

Le président du CNS, Abdel Basset Seyda, a également exprimé l'espoir qu'avec la réélection du président Obama, l'administration américaine "traitera la crise syrienne avec sérieux et responsabilité afin de pouvoir arrêter les massacres et les destructions".

 

Les relations du CNS, longtemps considéré par la communauté internationale comme un "interlocuteur légitime", se sont récemment tendues avec l'administration américaine, qui lui reproche son manque de représentativité. La secrétaire d'Etat Hillary Clinton l'a publiquement désavoué la semaine dernière, estimant que le CNS ne pouvait "plus être considéré comme le dirigeant visible de l'opposition" et a plaidé pour une nouvelle opposition "plus large", incluant des "Syriens de l'intérieur".

 

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a pour sa part félicité M. Obama et a déclaré que l'ONU "continuera de compter sur l'engagement actif des Etats-Unis" sur les "dossiers cruciaux".
"De nombreux défis nous attendent : mettre fin à la guerre en Syrie, remettre le processus de paix au Proche-Orient sur les rails, encourager le developpement durable et répondre aux défis du changement climatique", a détaillé M. Ban, selon son porte-parole.

 

Le président égyptien Mohamed Morsi a, de son côté, souhaité le renforcement de l'"amitié" entre l'Egypte et les Etats-Unis.

 

Le président tunisien Moncef Marzouki a souligné pour sa part dans un télégramme de félicitations "la solidité des relations entre les deux pays et les deux peuples", "renforcée en particulier après la révolution de la liberté et de la dignité" en Tunisie, qu'avait appuyée M. Obama.

 

De son côté, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a déclaré que "la République islamique respectait le vote des Américains" tout en ajoutant que le "mur de méfiance ne peut être réduit que si le gouvernement américain respecte la volonté et les droits du peuple iranien et change ses politiques erronées du passé", selon l'agence Fars.

 

 

Parmi les grands pays émergents, le président sud-africain Jacob Zuma, en congratulant son homologue américain, a insisté sur "le rôle important" que les Etats-Unis doivent jouer pour le développement du continent africain.

 

Dans un message de félicitations, le président ivoirien Alassane Ouattara a rendu hommage à la politique étrangère de M. Obama, "porteuse de paix et d'espoir pour le monde en général et pour l'Afrique en particulier".


Le dalaï lama, tout en rappelant qu'il n'était plus depuis 2011 le chef d'un gouvernement tibétain en exil, a remercié M. Obama d'avoir appuyé sa "voie médiane" en faveur d'un règlement pacifique avec Pékin de la question du Tibet. Il a souhaité que Washington "prenne de nouvelles initiatives en faveur d'une solution mutuellement acceptable".

 

 

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